mercredi 28 mai 2008

Brève : Le monde du cinéma en Deuil



Sydney Pollack est mort, le 26 mai, à Los Angeles à l'âge de 73 ans.

Il était le réalisateur de Tootsie, mais surtout du film culte Out Of Africa, le film au 7 Oscars et plus récemment La firme avec Tom Cruise... Sa carrière était faite un peu en montagne Russe : de grandes réussites et de grands films, comme des échecs ....

En ce qui me concerne, Out Of africa restera dans ma mémoire, pour les paysages fabuleux, la musique grandisose, des acteurs plus que crédibles (Robert Redford et Meryl Streep). Ce film passe les générations sans prendre une ride!!!

Merci pour ce pur moment de bonheur Monsieur Pollack!!

les grandes dates de sa vie:
1er juillet 1934Naissance à Lafayette (Indiana).
1965"Trente minutes de sursis".
1970"On achève bien les chevaux".
1975"Les Trois Jours du Condor".
1982"Tootsie".
1986"Out of Africa".
26 mai 2008 Décès à Los Angeles (Californie).


LB

lundi 26 mai 2008

21 ans aprés


"Ce film a tout ce qu'on souhaitait du cinéma",

Le film de Laurent Cantet, "Entre les murs", a reçu la palme d'or.

Le cinéma français n'avait pas reçu pareille distinction depuis 21 ans et le film "Sous le soleil de Satan" de Maurice Pialat.

A Cannes cette récompense a été accueillie sous un tonnerre d'applaudissements.

Le président du jury Sean Penn en disait:"Le film a une écriture magique, sa générosité est magique, tout était magique".

Mi-documentaire mi-fiction, "Entre les murs" plonge dans le quotidien d'une classe de collège parisien du XXème arrondissement où un jeune professeur de français s'efforce d'enseigner à ses élèves une langue différente de la "tchatche".

Christine Albanel, ministre de la culture, en interview téléphonique et en direct sur le plateau de l'émission La Matinale sur Canal+, se réjouissait de la bonne santé du cinéma français cette année. Elle précisait que des films "du milieu" (en rapport avec le budget de ceux-ci) pouvaient concurrencer les films à gros budgets.

"Entre les murs", avec un budget de 2.5 millions d'euros ne doit son succès qu'au talent de l'équipe et comme le disait Sean Penn:"Ce film a tout ce qu'on souhaitait du cinéma"


LJ

jeudi 22 mai 2008

La remise de la légion d'honneur est d'actualité...


Le Président Sarkozy a décoré Steven Spielberg à l'Elysée le 18 mai dernier, "pour l'ensemble de son oeuvre et son engagement au service de grandes causes comme la mémoire de la Shoah et le conflit au Darfour".

Le 20 mai c'était Rachid Bouchared, le réalisateur d'Indigènes, également a reçu à Cannes les insignes de Chevalier de la Légion d'honneur.

Aujourd'hui 22 mai c'est au tour de Céline Dion, qui tente de séduire à nouveau son public français quelque peu délaissé en faveur de Las Vegas ces dernières années.

La légion d'honneur a été créée par Napoléon Bonaparte et récompensait à l'origine le courages des militaires et sa remise s'est étendue à tous les citoyens.

Aujourd'hui, l'ordre est ainsi devenu une institution ouverte et représentative de l'élite vivante d'un pays moderne.

L'interrogation qui nous vient à l'esprit est celle de la légitimité de remettre la légion d'honneur à des non français?

Leur oeuvre est-elle toujours significative et mérite-t-elle une telle décoration?

En effet, nous sommes bien loin de l'esprit de la reconnaissance souhaitée par le Premier Consul Bonaparte.
La devise de la Légion d'honneur est "Honneur et Patrie", la couleur, le rouge, les insignes : le collier, la croix, la plaque.

LB

source photo : Aptdeco

La coopération entre les châteaux de la Loire pour relancer le tourisme

Une initiative des régions pour relancer le tourisme autour des Châteaux de la Loire, monuments du patrimoine et de la culture français au Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.

Pour pallier, à une forte disparité de visites entre les Châteaux (700 000 pour Chambord contre 100 000 pour les Châteaux de Langeais ou de Chinon), la Mission Val de Loire envisage la création d’un pass inter-site, afin de multiplier les visites dans la région. De plus, la mission envisage également pour développer le nombre de touristes d’améliorer l’accessibilité aux personnes handicapées, de diversifier les animations, le développement du support numérique, la mise en place d’un portail d’information commun, et des voyages de promotion vers des pays comme la Chine et la Russie.

Cette coopération entre les différents sites du Val de Loire permettra aux Français comme aux touristes étrangers de découvrir ou redécouvrir le patrimoine français.


BG


Source : Le Monde du 21/05/2008

samedi 17 mai 2008

La Guerre de l'Art

Le président de la République souhaitait l'enseignement de l'histoire des arts dans les écoles, ce sera chose faite dès septembre prochain pour les écoles primaires (cf. p. 12 ; pp. 18 & suiv.), puis à la rentrée 2009 pour les collèges.

Le projet propose une série d'orientations, il manifeste notamment une volonté de sortir des carcans traditionnels et d'inviter la musique, les arts scéniques (théâtre, danse), le cinéma, la photographie, l'art de rue (Sarkozy va-t-il apprendre à faire de jolis tags?), le design, l'urbanisme... Il insiste également sur l'importance d'un enseignement sensible (dont le point de départ est l'œuvre) afin d'éviter les écueils rébarbatifs du cours trop magistral, mais les enseignants s'inquiètent eux, de la relégation de la pratique au second plan.

Cela dit, le texte projette syndicats et associations disciplinaires ainsi que le Ministère de l'éducation nationale lui-même dans le flou.

La discipline n'en sera justement pas une de manière spécifique puisqu'aucun professeur n'en aura l'entière responsabilité : ce sera à l'ensemble du corps enseignant de faire "sauter les cloisons" afin de fournir les bases.

Ensuite et surtout, une série d'annonces faites par le ministère a interpelé le corps enseignant : au collège, l'histoire des arts représenterait ainsi 25% d'un programme d'histoire déjà surchargé, et 50% du programme d'éducation artistique, estimation qui, selon Yolande Barbier, présidente de l'Association des professeurs de musique (qui n'a pas été consultée par le Ministère), n'a pas de sens.

D'autre part, les recommandations inscrites dans le texte officiel du 20 février dernier (cf. lien ci-dessus) préconisaient une série d'oeuvres dans lesquelles les maîtres d'école devaient puiser, ce qui n'a pas manqué de déclencher les foudres d'un corps enseignant qui s'est senti infantilisé (la listes des œuvres a été supprimée le 29 avril).

Enfin, l'annonce des suppressions de postes et d'options dans le secondaire a évidemment un côté effrayant pour les professeurs concernés. Danièle Salamand, présidente de l'Association des professeurs d'arts plastiques, analyse ainsi l'objectif réel du gouvernement : faire disparaitre sa discipline de l'enseignement secondaire en "confiant l'histoire des arts à tous les profs" dans un premier temps, puis en "conformant les élèves à l'industrie culturelle locale". Selon le Bulletin Officiel de l'éducation nationale du 8 mai, les élèves pourront pour la nouvelle épreuve d'arts proposée au brevet "valoriser une pratique personnelle, développée dans ou en dehors de l'école"...

Il semble que la problématique de cette discipline interdisciplinaire non-disciplinaire fasse écho sur Internet. Pour militer contre cette initiative du gouvernement, un Comité s'est créé début 2008 : "Sauvons les Arts Plastiques". Le Nouvel Observateur a lui aussi ouvert un blog dédié aux débats autour du sujet.

E.S.

Source: "Confusion autour de l'enseignement de l'histoire des arts à l'école", Le Monde du 13 mai 2008.

jeudi 15 mai 2008

"L'industrie" du festival de Cannes!

Le coup d'envoi de la 61ème édition du festival de Cannes vient d'être donné! Aux côtés de The Changeling de Clint Eastwood, Che de Steven Soderbergh, Il Divo de Paolo Sorrentino, la sélection française est représentée par Entre les murs de Laurent Cantet, Un conte de Noël d'Arnaud Desplechin et La frontière de l'aube de Philippe Garrel. Président du jury 2008, Sean Penn a donné le ton : il veut un festival "politique"...
Mais saviez que le festival de Cannes, c'est:
- un budget de 20 millions d’euros dont la moitié provient de fonds publics par l'intermédiaire du Ministère de la Culture (Centre National de la Cinématographie), de la Ville de Cannes et d’autres collectivités territoriales (le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur et le Conseil Général des Alpes Maritimes). Le financement est complété par les apports d'un certain nombre de groupements professionnels, partenaires institutionnels et de sociétés privées, partenaires officiels du Festival.
- 3611 journalistes couvrant l'évènement en 2007 quand ils étaient 700 en 1966
- 2576 médias étrangers représentant 82 pays (contre 58 il y a 40 ans)
- 25000 accréditations réparties essentiellement entre auteurs, réalisateurs, producteurs et distributeurs venus de 117 pays
- un marché du film qui a plus de doublé depuis 1994 avec 926 longs métrages en 2007.
Une organisation, une résonance internationale qui feraient presque croire que l'industrie du cinéma existe en France !

LS

Source :

http://www.festival-cannes.fr/fr/about/factsAndFigures.html

Larousse en ligne... la course à la connaissance

Il semble que notre beau larousse d'écolier est entré dans l'air de l'immatériel. En effet, conscient de l'importance du web, mais également du succès de site tel que Wikipédia, Larousse à lancé Larousse.fr, hier le 14 mai...

Ironie ou défaillance technique (?) il semble que le succès a été tel que le site a été saturé et par conséquent inaccessible.

Larousse revoit ici sa stratégie et donne un nouveau souple aux encyclopédies et à la connaissance. En effet, le sérieux de cette maison d'édition centenaire n'est plus à prouver.

De plus, le site sera interactif, les utilisateurs pourront poster des contributions et/ou commentaires et des experts qualifiés interviendront sur les différents thèmes.

L'ère du papier est-elle définitivement terminée?
La transmission de la culture peut-elle être virtuelle?

En tout cas l'entreprise s'adapte à son époque. Notons que le Quid avait déjà mis en ligne ses contenus!

Il est important de souligner également que les informations sont mises à dispositions des utilisateurs gratuitement....

LB

Source image : RSR.CH

Brève : Il y a le César et le Gérard!!

Le 13 mai dernier se déroulait la cérémonie du "Gérard du Cinéma", ce prix est loin d'être honorifique (quoique?)...

le prix remis représente des parpaings et des truelles dorés.

Les lauréats sont :
  • Monica Bellucci "Gérard du désespoir féminin" pour son rôle dans Le Deuxième souffle de Alain Corneau,

  • Franck Dubosc "Gérard du désespoir masculin" pour sa participation à Astérix aux Jeux Olympiques de Thomas Langmann.

  • Astérix aux Jeux Olympiques a décroché le "Gérard du plus mauvais film de l'histoire du cinéma en 2007".

  • Le prix spécial du "Gérard de l'actrice que les journalistes s'obstinent à appeler mademoiselle" est revenu à Catherine Deneuve,

  • Arielle Dombasle remporte une nouvelle fois le "Gérard de l'actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari". Les trophées de ces prix potaches sont des parpaings et des truelles dorés.

Il bon de voir que tout n'est pas si parfait dans le monde du Cinéma...

LB


source : Ouest-France

mercredi 7 mai 2008

Avis de tempête!


De Iron man au Monde de Narnia 2, en passant par le très attendu retour d'Indiana Jones, ou encore l'adaptation de la série télé Sex and the City… ce ne sont pas moins de 25 superproductions américaines qui vont débouler sur les écrans noirs d'ici la mi-août soit une augmentation de 30% par rapport à l'année dernière à la même époque.

Véritable déferlante hollywoodienne qui confirme l'importance de l'industrie cinématographique et la stratégie américaine qui depuis des années maintenant. Les enjeux financiers sont à la mesure des prétentions des studios qui n'hésitent pas à engager des sommes faramineuses dans leurs opérations marketing (150 millions de dollars par production). Ils ont une obligation de résultat pour rentrer dans leurs fonds, mais le jeu en vaut la chandelle!
Face à cette offensive, les productions françaises font profil bas, et comme à l'accoutumée, laissent le champ libre aux super-productions US pendant la période estivale. Dans un article du 2 mai, le Figaro fait remarquer que cette stratégie française qui repose sur "l'espoir que les poids lourds made in USA se dévorent entre eux" n'est pas forcément la bonne. Car les habitudes de consommation évoluent en même temps que l'équipement des salles de cinéma. Plutôt que d'attendre que ça passe, il serait en effet plus judicieux que les professionnels adoptent une position plus offensive, et s'attachent à tirer parti des changements qui s'opèrent dans le secteur, pour enfin raisonner en "industriels"! Vœu pieux!
Pourtant, le cinéma français a montré avec "Bienvenue chez les Ch'tis qu'il pouvait encore mobiliser son public…
LS

dimanche 4 mai 2008

De l'ordre des Arts et des lettres!!!


"Ce n’est pas une blague, en France, on aime rendre hommage aux parcours extraordinaires, aux femmes et aux hommes d’action, mais surtout aux artistes. Nombreuses sont les personnalités étrangères qui ont reçu le prix distingué de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Ce titre lui sera remis par la Ministre de la Culture Christine Albanel, le 5 mai prochain." A qui? A Kylie Minogue.

L'ordre des Arts et des Lettres est une décoration honorifique française qui, gérée par le ministère de la culture, récompense « les personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu'elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde. »
L'ordre des Arts et des Lettres a été institué le 2 mai 1957 (décret n° 57-549 du 2 mai 1957 portant institution de l'ordre des Arts et des Lettres).
« Respecté et envié des artistes, des écrivains, des créateurs » selon la formule d’André Malraux
, mais parfois aussi méprisé ou farouchement refusé (Léo Ferré, parmi les cas les plus célèbres).

Cette distinction fêtera ainsi "en beauté" ces 51 ans d'existence, à votre santé, je sens que monsieur Léo Ferré doit sourire, "on dirait le sud, le temps dure longtemps" et parfois tout fout le camp...

LJ

vendredi 2 mai 2008

Cannes 2008



La sélection officielle du festival de cinéma le plus prestigieux du monde, qui se déroulera du 14 au 25 mai 2008 sous la présidence de Sean Penn, est enfin révélée (cf. lien ci-dessous vers la liste des films en compétition). Entre Fernando Meirelles (La Cité de Dieu, The Constant Gardener), les Frères Dardenne (Rosetta, L'Enfant), Arnaud Desplechin (Comment je me suis disputé..., Rois et Reine), Clint Eastwood, Atom Egoyan (La Vérité nue), Charlie Kaufmann (scénariste récurrent de Spike Jonze et Michel Gondry), James Gray (The Yards, La Nuit nous appartient) ou encore Wim Wenders (Les Ailes du Désir), le jury sera assurément confronté à un choix difficile.





Sin Citi

Le cinéma français connait une période pour le moins tumultueuse. Après le pavé lancé dans la mare par le "Club des 13" au sujet du financement des films "intermédiaires" (films à moyen budget - cf. article publié en mars sur ce blog), on apprend maintenant que le géant financier américain Citi envisage d'investir dans les films français. CEC Europe, filiale de Continental Entertainment Capital (elle-même filiale de Citi) s'est récemment installée à Paris, et a pour objectif de "lever des fonds sur les marchés financiers et de les investir, dans un premier temps, dans des entreprises (production, distribution), puis directement dans des films", comme le rapporte un article du Monde.fr en date du 26 avril dernier.


Reproduction de l'article d'Isabelle Régnier

Yann Le Quellec, directeur général de CEC Europe, étudie déjà "deux ou trois projets qui devraient raisonnablement aboutir" à hauteur de 150 millions d'euros, dans des entreprises françaises et européennes. La musique, la télévision et le jeu vidéo sont également dans la ligne de mire de CEC.

Des banques investissent déjà en France dans des sociétés de cinéma ; des Sofica lèvent aussi des fonds (63 millions d'euros en 2007). Mais l'action de CEC est différente. Elle intervient hors de tout cadre réglementaire, et donc sans limitations quantitatives. Dans les années qui suivent, CEC Europe compte, si tout se passe bien, investir dans trois projets environ, autour de 50 millions d'euros chacun, toujours auprès d'entreprises, "mais aussi directement sur des films", explique Yann Le Quellec.

Cette pratique dite du slate financing s'est développée aux Etats-Unis. Elle consiste à mettre les fonds levés à la disposition des studios pour qu'ils les investissent exclusivement dans les budgets de leurs prochains films. Aux Etats-Unis, la Société générale, Merrill Lynch, Deutsche Bank ou encore Goldman Sachs ont identifié le cinéma comme potentiellement rentable et déconnecté des fluctuations des marchés financiers.

En quatre années, 12 milliards de dollars ont ainsi été investis dans le cinéma, essentiellement aux Etats-Unis. Warner a financé de cette manière Batman Begins de Christopher Nolan ou La Jeune Fille de l'eau de M. Night Shyamalan. Depuis les Etats-Unis où elle a été créée en 2007, CEC a investi dans le film The Spirit de Frank Miller, en préparation. Elle a aussi investi dans un fonds consacré aux investissements asiatiques de la maison de production américaine Weinstein Company, et dans un autre monté pour la minimajor européenne Wild Bunch, qui s'est retrouvée pionnière en Europe dans l'utilisation de ce type de financement.

LE DIABLE DANS LES DÉTAILS

Les 150 millions d'euros annoncés pour la France restent modestes par rapport aux investissements similaires aux Etats-Unis - taille du marché européen et crise boursière obligent. "Seuls les projets de qualité trouveront à se financer, affirme Yann Le Quellec. Cela tombe bien : nous sommes là pour durer." Cette société entend populariser un mode de financement qui présente l'avantage de soulager le producteur du laborieux travail de quête de financements. Il pourrait réduire certains effets pervers inhérents au système de production français, comme la multiplication des partenaires financiers qui, sur les gros films, prive bon nombre de producteurs de leurs recettes d'exploitation.

Yann Le Quellec est conscient de la prévention que peut susciter l'arrivée d'une société américaine liée à la haute finance dans un cinéma français protégé par un cadre réglementé. Il assure que la "diversité culturelle" est au coeur de son modèle : "Nous devons investir dans des films à budgets variables, les gros et les petits, mais aussi les moyens qui ont souvent un bon potentiel à l'international."

Yann Le Quellec, 33 ans, diplômé d'HEC et "cinéphile", a fait ses armes dans la banque d'affaires. Il a connu CEC alors qu'il levait des fonds pour le compte de Wild Bunch. Il y a trois ans, il a cofondé la Sofica Cinémage, avec laquelle il a investi plus de 8 millions d'euros dans une trentaine de films français, qui vont de La France de Serge Bozon aux deux films en préparation de Jean-François Richet sur Jacques Mesrine.

CEC ciblera ses investissements en fonction de la "vision stratégique" des producteurs et distributeurs et de la "diversité" de leurs projets. Libre de produire ainsi les films de son choix, le producteur sera tenu, pour qu'il bénéficie de cet argent, de respecter un certain nombre de règles qui "ont vocation à aligner les intérêts du financier et du producteur". L'un et l'autre se rémunéreront sur les recettes des films produits en partenariat.

Entre les règles imposées par le financier et la liberté du producteur, pourrait-il y avoir conflit ? "Le diable peut se nicher dans les détails", estime le producteur Edouard Weill. Ce dernier, après avoir produit douze films aux budgets très différents et qui ne lui ont pas rapporté un centime lors de leur première exploitation en salles, accueille l'initiative favorablement. "Tout dépend de la personne qui est derrière le projet. En l'occurrence, j'ai plutôt confiance."

E.S.

Québec fête ses 400 ans

En 2008, la ville de Québec fête le 400e anniversaire de sa fondation par Samuel de Champlain en 1608. Première ville francophone en Amérique du Nord, elle représente le berceau de l'Amérique française.


Pour en savoir plus, cliquez ici

"Dossier 51" ou le traitement cinématographique de la source humaine

Réalisé en 1978 par Michel Deville d'après un roman de Gilles Perrault paru une décennie plus tôt (1969), le film Dossier 51 raconte les méthodes dont les services secrets français usent afin de mettre sous leur coupe le diplomate Dominique Auphal sans que celui-ci ne s'en aperçoive. A travers une série d'écoutes, de filatures et d'interviews, ils procèdent à la déshumanisation progressive du diplomate qui se trouve réduit à une somme de fiches, d'enregistrements et de photographies qui composent le dossier 51. L'homme devient alors un instrument à exploiter.

Afin d'atteindre cette cible qu'est le diplomate, plusieurs agents sont dépêchés auprès de ses fréquentations plus ou moins intimes (mère, femme autrefois aimée, ancien camarade du service militaire, etc.) et se livrent ainsi à du traitement de source humaine : sans qu'elles non plus n'en prennent conscience, elles fourniront successivement des éléments-clés qui permettront d'établir le profil psychologique de la cible. Le but ultime est de "décortiquer" le diplomate pour mettre à jour sa faille la plus enfouie et la plus douloureuse, faille qu'il s'agit ensuite d'"activer" afin d'obtenir l'information voulue.

Je n'en dévoilerai pas davantage pour ne pas gâcher le plaisir de visionner ce très bon film d'espionnage, qui se veut hyperréaliste : bien qu'il s'agisse d'une fiction, l'exercice de style maintenu pendant la quasi-totalité du film lui confère un aspect documentaire. Ainsi, les sources sont constamment filmées par une caméra subjective qui incarne tour à tour chaque agent. Le personnel des services secrets n'est pratiquement jamais montré, jamais nommé (ou seulement par des pseudonymes), et évolue dans un cadre banal : bureaux vides, fades, et réduits au strict minimum d'un point de vue technologique. Bien qu'animé par ses incessants dialogues analysant la vie privée de la cible, il demeure sans âme. D'apparence affectives, les conversations entre agents et sources ont pour seul objectif, froid, de recueillir des informations sur le profil psychologique de la cible, suivant un plan rigoureusement établi.

S'il on peut constater le manque de suspense et de retournements qui caractérise Dossier 51, c'est justement parce que la mécanique des services secrets est bien huilée ; leur conclusion apparait donc inexorable. On pourra toutefois saluer le cynisme de la scène finale, et se délecter de la Sonate pour Arpeggione & piano en La Mineur de Schubert qui illustre le film à plusieurs reprises.

Résumé A NE PAS LIRE si vous voulez voir le film !

E.S.

jeudi 1 mai 2008

La culture française et européenne à l'honneur

"Le printemps venu, les nuits deviennent parfois si courtes que les musées ne ferment pas. Le samedi 17 mai aura lieu la quatrième Nuit des musées qui tiendra en éveil des centaines de musées dans toute l'Europe."

Le Figaro, par Marie-Douce Albert

Lire la suite de l’article du Figaro

Site de la Nuit des Musées : www.nuitdesmusees.culture.fr

BG

lundi 28 avril 2008

La francophonie devient un argument judiciaire….


En effet, le célèbre avocat Jacques Vergès, actuellement chargé de la défense du chef d'Etat khmer rouge Khieu Samphan (accusé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité), a invoqué la francophonie afin de gagner du temps semble-t-il dans le procès de son client.

L’article du Monde du 23 avril dernier, relate que le défenseur de Khieu Samphan, « s'est emporté devant la cour en qualifiant "d'illégale" la détention de son client, arguant du fait que plus de 15 000 pages de documents n'avaient pas été traduites en français. »

Il a également rappelé que la langue officielle du tribunal est le français et le fait que les documents soient en anglais, empêche à Maître Vergès de connaître avec exactitude des faits reprochés à son client….

Habitué aux affaires d’envergure, « l'avocat français, a annoncé son intention de saisir les Nations unies de "ce scandale", ainsi que les autorités françaises "pour leur dire le mépris avec lequel le français est traité devant ce tribunal ».*

Le débat ne consiste pas à défendre ou non ce chef Khmer Rouge, mais on peut se demander si l’argument de la francophonie n’est pas un peu facile.
La défense de la langue française doit-elle se faire dans les tribunaux et par l’intermédiaire d’un tour de passe-passe d’un avocat habile voulant reporter le procès de son client ????


LB

sources
article : lemonde.fr

vendredi 25 avril 2008

Festivals culturels français


Un article publié par l'excellent site du petit journal.com, journal dédié aux francophones et français vivant à l'étranger indiquait que le festival culturel français "La Fête" fait son retour à Bangkok du 2 au 27 juin prochain. Pour cette cinquième édition, le festival va danser le Hip-hop autour des photos de Yann Arthus-Bertrand avant de s’asseoir à la table de Rama V dressée par la Tour d’argent. Un festival à voir, à entendre et aussi à déguster.


En chine également la culture française se porte bien: depuis trois ans, le festival sino-français étend sa toile dans toute la Chine, fier d'un succès grandissant.Cette année, 16 villes de Chine vont bénéficier du fruit de ces collaborations entre artistes chinois et français.


Cette manifestation culturelle occupera tout le mois d'Avril. Déjà le 3 avril l'ouverture du festival fut marquée par le Roi d'Ys ( un opéra d'Edourd Lalo) au Grand Théâtre National de Pékin, avec la présenceremarquée du chef d'orchestre Michel Plasson.
Le coeur du festival se déroule en ce moment même (du 21 au 28 avril) dans toute la Chine.

Dans une période de tensions politiques autour de la question du Tibet il est peut-être bon de rappeler que les relations sino-françaises passent aussi par l'échange culturel. Hormis la polémique il y a peut-être d'autres solutions.


LJ


mardi 22 avril 2008

Une encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française


Une encyclopédie Internet du patrimoine culturel de l'Amérique française vient d'être mise en ligne par le groupe parlementaire d'amitié France-Québec. Une initiative hautement symbolique lancée il y a 7 ans par Marcel Masse, alors président de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, pour célébrer en 2008 la fondation de Québec et 400 ans de présence française en Amérique du Nord. Ce projet innovant a pour but de présenter le patrimoine français d’origine et les relations que la France a entretenues avec l’Amérique française pendant ces quatre siècles. C’est sur la base de l'engouement actuel pour les multiples dimensions du patrimoine que l’Encyclopédie portera un regard neuf sur l’héritage culturel de l’Amérique française, en éclairant tout particulièrement "les processus de patrimonialisation".

Des chercheurs des deux côtés de l'Atlantique vont s'attacher à enrichir cette encyclopédie qui devrait comporter environ 500 articles d'ici 3 ans. Soutenu par le consulat général de France au Québec, ce projet témoigne de la volonté des québécois à défendre leur identité forgée au fil des siècles. Cette identité s'est constituée autour du français et de la culture française. Cette démarche qui nous vient d'outre-atlantique avec l'objectif affiché et revendiqué de créer "un réseau durable (qui) accroîtra la vitalité et le rayonnement de la culture française en Amérique du Nord et partout dans le monde" est la formidable démonstration que le rayonnement du français dans le monde est une ambition partagée par beaucoup de francophones qui n'entendent pas céder aux pressions de ceux qui voudraient la reléguer au rang souvenirs.


LS


Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/04/18/01011-20080418FILWWW00676-un-site-dedie-a-l-amerique-francaise.php

vendredi 18 avril 2008

Sauver les papiers anciens



Evènement passé sans aucun doute totalement inaperçu, tout un lot de documents d'archives d'Aristide Briand a été retiré in extremis d'une vente aux enchères grâce à l'intervention de l'Etat. Ce retrait a été rendu possible parce que les documents en question, conservés par l'homme politique (et prix nobel de la paix 1926!), relevaient du domaine poublic. Ils pouvaient donc à ce titre faire l'objet d'une revendication des pouvoirs publics. Si tel n'avait pas été le cas, ces documents qui constituent un élément du patrimoine national auraient pu être dispersés aux quatre coins du monde. Cela peut paraître anecdotique et pourtant cet "incident" confirme que le patrimoine doit être appréhendé dans toutes ses composantes et qu'une nation se juge aussi sur sa capacité à se mobiliser pour le défendre. En l'occurrence, il y a une réélle mobilisation pour éviter cette vente depuis les associations, les institutionnels, les députés ... C'est aussi l'occasion de rappeler qu'il est important d'être vigilants et d'alerter les directeurs d'archives compétents pour intervenir et conserver sur le territoire national ces "vieux papiers".



LS

Source: http://geneinfos.typepad.fr/geneinfos/2008/04/vieux-papiers-e.html




Carnet Noir



Aimé Césaire, illustre poète martiniquais de la "négritude", nous quitte à l'âge de 94 ans.


Le Monde d'aujourd'hui lui consacre un article.

mercredi 16 avril 2008

Des nouvelles de Jean Nouvel

Jean Nouvel est en lice pour un concours international lancé par Gazprom en août 2006 concernant la réalisation de son futur siège (sobrement intitulé "Gazprom City") dans le quartier d'affaires de Saint-Pétersbourg. Le projet pourrait voir le jour d'ici 2016, pour un coût de 1,7 Milliard d'euros. En voici l'illustration, tel que Jean Nouvel l'envisage :


Rappelons que le 30 mars dernier, l'architecte se voyait récompensé par le prix américain Pritzker, distinction la plus importante de sa catégorie.

E.S.

Sources :
Site de Jean Nouvel
Projet de Jean Nouvel pour le futur siège de Gazprom

mardi 15 avril 2008

Le représentant de l'Eurovision chantera en Anglais


Cette année il s'agit de la 53ème édition du Concours et il se déroulera à Belgrade (pays d'origine du vainqueur de l'édition 2007).

Sébastien Tellier, représentant de la France à l’Eurovision, représentera la France par une chanson en Anglais. Voilà déjà qui fait débat auprès du Ministère de la Culture, Madame Albanel considère en effet que c'est "dommage" alors qu'un député, François-Michel Gonnot (UMP, Oise), s'est dit "choqué", estimant que "C’est un mauvais signe adressé à toute la communauté francophone et va à l’encontre de tous les discours officiels sur l’importance de défendre la francophonie".

D'autres considèrent quant à eux que la culture française ne se limite pas à 3 minutes au Concours de l'Eurovision. Le producteur Stéphane Elfassi, a également ajouté que de nombreux artistes "développent une nouvelle culture perçue à l’étranger comme étant actuelle et correspondant à l’époque".

Pourtant le règlement de l’Eurovision indique que "la langue dans laquelle les artistes interprètent leur chanson est laissée au libre choix des participants".

Les résultats de ce concours sont-ils représentatifs de la qualité de nos chanteurs-interprètes nationaux? Permettez nous d'en douter.

La question est posée, l'Eurovision est-elle selon vous le lieu de représentation de la culture française?

Votre opinion nous intéresse.

LB
source logo le site officiel

jeudi 10 avril 2008

Dans son testament, Julien Gracq lègue ses manuscrits à la Bibliothèque nationale de France


Julien Gracq (de son vrai nom Louis Poirier) est un écrivain français, né le 27 juillet 1910 à Saint-Florent-le-Vieil et mort le 21 décembre 2007 à Angers.

Il s'est révélé être un auteur discret, estimant que l'écrivain doit disparaître derrière son œuvre. Inspirée par le romantisme allemand et le surréalisme, l'œuvre de Julien Gracq mêle l'insolite et le symbolisme fantastique.

Connu également pour ce que l’on appellera « l’affaire Julien Gracq », quand il refusa le 3 décembre 1951, le prix Goncourt, décerné par l’Académie Goncourt pour son roman Le Rivage des Syrtes.

L'écrivain Julien Gracq, décédé le 21 décembre à 97 ans, a légué l'ensemble de ses manuscrits à la Bibliothèque nationale de France. Il a également souhaité que sa propriété de Saint-Florent-le-Vieil devienne une résidence pour jeunes écrivains. Les manuscrits légué à la BNF, comprennent tant les manuscrits de ses ouvrages publiés que les manuscrits inédits ou partiellement inédits, jusqu’à son décès.

Cet écrivain laisse un bel héritage et œuvre pour la littérature et la culture, post-mortem. Il a souhaité notamment laisser aux jeunes écrivains la possibilité de créer, dans un cadre adapté et dédié à l’écriture.

La culture c’est aussi l’héritage de nos comptemporains, voilà un bel exemple de transmission de patrimoine culturel.

LB

Photo: Julien Gracq à son domicile parisien le 30 mai 1984, par Gérard Gastaud.

Photo provenant d’un article sur Rue89

et Presse-Océan article


lundi 7 avril 2008

Il faut sauver le cinéma français

L'industrie de l'entertainment vivait dernièrement une crise aux Etats-Unis, qui fut très médiatisée. (1)
Qu'en est-il en France ?

Enjeux

Quel scénario pour sauver le cinéma français ? se demandait justement Libération dans un numéro récent. A l'initiative de la réalisatrice Pascale Ferran (le césarisé Lady Chatterley - cf. photo), un groupe de treize professionnels du cinéma (tous métiers confondus : réalisateurs, scénaristes, producteurs) a rendu un rapport qui propose de rénover un système de financement public jugé inadapté. Entre films à gros budget formatés pour le prime time et le cinéma d'auteur qui rencontre des difficultés, se trouvent les "films du milieu," (Pascale Ferran) au financement intermédiaire, qui témoignent d'une ambition artistique déterminée mais peinent à exister. L'enjeu est de maintenir est de développer une diversité caractéristique de l'exception culturelle française.

Premier constat : la "fracture financière" (ou "budgétaire") du cinéma français. Les mesures d'accompagnement ne viennent plus en aide aux films qui en ont le plus besoin. Dysfonctionnements structurels, dispositions obsolètes, financements ridicules, malversations parfois, ainsi que l'évolution du marché et la position dominante de certains acteurs du secteurs comme les diffuseurs TV, ont fini par handicaper un système dont chacun souhaite cependant la pérennité.


L'Etat, un interlocuteur majeur

Le rapport du Club des 13, qui formule douze propositions pour "refonder le modèle français de soutien" au Septième Art, a été remis à Christine Albanel (Ministre de la Culture) le 4 avril. Piloté par le Centre national de la cinématographie (CNC), ce système d'aides conçu après 1945 pour instaurer une "solidarité entre les films" ne fait plus aujourd'hui, selon le rapport, qu'"accentuer la violence des lois du marché et la bipolarisation de la production." Madame le Ministre et son conseiller cinéma François Hurard recevaient à l'occasion des personnalités du milieu cinématographique aussi diverses que Pascale Ferran, Claude Miller, Bertrand Tavernier, Cédric Klapisch, Nicole Garcia, Noémie Lvovsky, Jacques Audiard ainsi que cinq producteurs, trois distributeurs et deux exploitants. Au ministère de la culture, maintenant, d'étudier le dossier. Affaire à suivre donc, mais pour s'y préparer, quelques éléments ci-après.


Les failles du système

Le rapport dénote des dysfonctionnements financiers. Après avoir constaté une baisse de qualité de la production française ainsi que sa bipolarisations (films riches et films pauvres), il décrit un monde professionnel qui, en dépit d'encadrements législatifs protecteurs, a perdu ses repères. Les solidarités d'antan qui liaient réalisateurs-scénaristes-producteurs tombent en déliquescence.

Chaînes de télévision

Canal+ et Arte épargnées, la télévision, source de financement principale des films à budget moyen, figure en bonne place au banc des accusés car elle exerce une pression qui pousse au formatage. (2) En effet, bien que légalement obligées de participer au financement des productions cinématographiques, les chaînes hertziennes privilégient le type de fiction qui augmente leurs scores d'audience ; tandis que les chaînes privées via leurs filiales (Studio Canal pour Canal+, TFM pour TF1 et SND pour M6) concentrent les pouvoirs entre les mains de quelques diffuseurs. Parmi les propositions du rapport figure donc la suivante : si un distributeur est affilié à une chaîne de télévision ou à une société contrôlée par une chaîne, il ne perçoit plus le fond de soutien automatique distribution.

Grands groupes

Second accusé, les grands groupes d'exploitation : UGC, Pathé et Gaumont, qui pressurisent les distributeurs indépendants en facturant l'affichage et la diffusion des bandes annonces. Dans les salles, les frais de publicité ont été multipliés par vingt entre 1998 et 2006 ! Le rapport préconise une taxation de 5,5% sur les importantes marges arrières réalisées sur la confiserie et la publicité (qui pour l'instant échappent aux taxes), venant abonder l'assiette du CNC afin d'aider les exploitants indépendants à s'équiper en matériel numérique.

Effort à fournir en matière d'exportation

Le secteur de l'exportation des films témoigne des pires lacunes dans la réglementation, ce qui apparaît paradoxal dans la mesure où la production française connaît un certain succès à l'étranger. Solutions préconisées par le Club des 13 : la création d'un fonds de soutien automatique "export" et d'une "prime au succès" pour les réalisateurs en fonction du nombre de territoires "conquis" à l'international.


Il est à noter que le CNC et les professionnels du monde cinématographique français (les réalisateurs Claude Chabrol et Dominik Moll, le producteur Michel Saint-Jean, etc.) ont accueilli ce rapport avec un enthousiasme évident, dans la mesure où ceux-ci semblent progressivement intégrer la nécessité de pratiquer une réforme du système, globale et davantage "politique" que purement financière.


NB : le rapport est à paraitre chez Stock le 15 avril.


Annexes :

Quelques chiffres :
- 228 films ont été produits en France en 2007, dont 185 qui sont majoritairement des productions d'initiative française et 43 des coproductions incluant des capitaux étrangers
- 44,7%, soit la part de marché du cinéma français en 2006. Les films américains représentent 44,2%, les films européens 9%, et ceux des autres pays 2,2%.
- les chiffres liés à l'évolution des budgets traduisent bien une fracture budgétaire : 24 films avaient un budget de plus de 10 Millions d'euros en 2006, contre 6 en 1996. Entre 4 et 7 Millions : 19 films en 2006 / 40 en 2000. Moins de 2 Millions : 63 en 2006 / 39 en 1996.

Définitions :
- Le FONDS DE SOUTIEN : principale aide au cinéma, alimentée par une taxe sur chaque ticket (d'où, notamment, le problème du téléchargement qui condamne à petit feu les petites et moyennes productions françaises). La somme se partage entre distributeur, programmateur et producteur.
- Le CNC : Centre national de la cinématographie, placé sous l'autorité du Ministère de la Culture. Il a pour mission principale la règlementation et le soutien à l'économie du cinéma français.
- Les SOFICA : Sociétés de financement d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles, dont les souscripteurs bénéficient d'une réduction d'impôt sur le revenu.


Notes :

(1) voir le dossier sur "les 100 jours d'Hollywood" pour comprendre les tenants et aboutissants, ainsi que les failles, de la récente grève des scénaristes américains.

(2) voir sur un sujet similaire le dossier sur la crise des séries TV françaises.

Dossiers réalisés par des étudiants de l'Ecole de Guerre Economique, et figurant sur le site de référence Infoguerre.


Sources :

"Scénario pour sauver le cinéma français," Libération du 28 mars 2008, pp. 1-4.
Rédacteurs : Bruno ICHER & D.P.
Certaines parties de ce post en sont une reproduction à l'identique
POUR EN SAVOIR PLUS : lire les pages 3 & 4 du dossier dans lesquelles six des co-auteurs du rapport expliquent leur démarche.

Cinéma : le Club des 13 reçu par Christine Albanel sur le site de Challenges.fr


E.S.

vendredi 4 avril 2008

Culture et rapprochement entre les peuples : l'exemple franco-marocain





"Je ne connais rien de plus rapide, de plus vrai et de plus efficace en terme de profondeur que la culture pour faire évoluer et rapprocher les mentalités." - André Azoulay, conseiller du Roi du Maroc, attaché aux Affaires économiques (Jeudi 27 mars, à l'Ecole Militaire).





André Azoulay fut récemment l'invité d'une conférence organisée par l'AEGE en partenariat avec l'ANAJ. Cette conférence, qui avait pour thème La diplomatie française et la défense de nos intérêts économiques, fut notamment l'occasion pour André Azoulay de s'exprimer au sujet du Partenariat Euromed (encore appelé "Processus de Barcelone") fondé sur les rapports pacifiques et culturels entre les peuples.

Le conseiller du Roi ne manqua pas de rappeler l'efficacité du vecteur culturel pour rapprocher le Maroc de son voisin européen, en prenant notamment pour exemple la musique. D'un côté, le raï qui connait un certain succès en France ; de l'autre, le Festival des Gnaouas (ou Gnawas) à Essaouira (sa ville natale) qui a lieu chaque début d'été et attire chaque année entre 400 et 500 000 visiteurs venus du monde entier. Les Gnaouas y jouent leur musique tout en invitant des artistes des différents continents afin de faire coexister les genres musicaux, et plus généralement les cultures.


Les signes d'un rapprochement franco-marocain vécu à travers la culture ne manquent donc pas. Dernier exemple en date : mi-mars, le Maroc était à l'honneur du Festival de l'Imaginaire organisé par la Maison des Cultures du Monde à Paris.


mercredi 2 avril 2008

Les mesures pour dopper le marché de l'art en France

Toute une série de mesures ont été présentée par Christine Albanel, ce matin en conseil des Ministres afin de redynamiser le marché de l’art en France. La France ne représente plus que 6% du marché mondial, et est en passe de perdre sa 3ème place au profit de Hong Kong. Ce marché représente 1,3 milliard d'euros de ventes aux enchères, il parait donc important de prendre des mesures pour « relancer ce secteur ».

Les principales mesures annoncées sont :

- Création d’un prêt à taux 0 pour les particuliers, afin de permettre l’accès à l’art, notamment aux classes moyennes, qui sont souvent « coupées dans leurs élans culturels » faute de moyens.
- Développer le mécénat pour les PME

Pour lire l’article du figaro

Bg

Brève: L'Élysée a annoncé hier la création d'une commission chargée de choisir la personnalité qui succédera à Richard Peduzzi.

L'Élysée vient de diffuser un communiqué annonçant la mise en place d'une commission chargée de choisir le nouveau directeur de l'Académie de France à Rome qui succèdera à Richard Peduzzi

Pour voir la suite de l'article, cliquez sur le titre du post

LJ

Le D'Entrecasteaux rebaptisé Bruni d'Entrecasteaux

Je vous retranscris tel quel cet article de www.meretmarine.com , pour faire écho au précédent article.
PS: dans la Marine le D'Entrecasteaux est surnommé "Le Bananier".


Le D'Entrecasteaux
crédits : MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU


01/04/2008

Le nom de la première dame de France est désormais porté par un navire de guerre. Par décision de la Présidence de la République, le bâtiment de surveillance maritime et d'entrainement (BSME) D'Entrecasteaux est rebaptisé, à compter d'aujourd'hui, Bruni d'Entrecasteaux. Né à Aix-en-Provence le 8 novembre 1737, Antoine-Raymond-Joseph Bruni d'Entrecasteaux avait été chargé en 1791 par Louis XVI de retrouver Lapérouse, disparu trois ans plus tôt dans l'archipel des Salomon. A la tête des frégates La Recherche et L'Espérance, il sillonna le Pacifique sans succès, manquant de peu Vanikoro, où se trouvaient encore des survivants de la Boussole et de l'Astrolabe. L'expédition de secours était alors décimée par la maladie, Bruni d'Entrecasteaux lui-même décédant du scorbut en 1793.
Sous le haut patronage de Nicolas Sarkozy, une nouvelle expédition sera lancée le mois prochain à Vanikoro pour tenter de savoir ce que sont devenus les marins de Lapérouse. En attendant, l'Elysée a donc symboliquement rebaptisé le navire de la marine qui porte le nom du commandant de l'opération de sauvetage. Et comme le hasard fait bien les choses, la première tôle du BSME a été découpée fin 1968, au moment même où Carla Bruni naissait à Turin. Lancé en 1970 à Brest, le D'Entrecasteaux fut mis en service en tant que navire océanographique.

LJ

lundi 31 mars 2008

"Le mystère Lapérouse"


C'était encore l'époque des grandes explorations ultramarines françaises! Le 1er août 1785, les deux frégates la Boussole et l'Astrolabe quittent le port de Brest sous le commandement de l'officier de la Marine royale Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse, destination le Pacifique.

Le roi Louis XVI a décidé que l'avance prise par les Anglais dans la découverte de cette région du monde doit être comblée. L'expédition a bien sûr un objectif scientifique (Il s'agit de cartographier, d'explorer, d'observer les populations, la faune, la flore) mais aussi des enjeux économiques déterminants.

Les navires ne rentreront jamais au port!

En 1828, un navigateur irlandais accoste sur la petite île de Vanikoro au milieu du Pacifique Sud, réputé par la violence de ses tempêtes. Il en rapportera les preuves irréfutables du naufrage de l'expédition.

Cette terrible fin va alimenter un véritable mythe. Que s'est-il réellement passé? Comment l'expédition s'est-elle déroulée avant l'issue tragique?

Grâce aux collectes d'objets et aux recoupements d'informations, une partie de l'énigme est aujourd'hui résolue.

Si l'aventure maritime française vous intéresse, allez voir l'exposition organisée par le Musée de la Marine consacrée à ce "mystère Lapérouse"!


LS


"Le mystère Lapérouse" au Musée national de la marine jusqu'au 20 octobre 2008. Palais de Chaillot, 17, place du Trocadéro, 75116 Paris, tél. 0153656953ou http://www.musee-marine.fr/


Sources : Le Figaro 27 mars 2008 / Marie-Douce Albert

brève : l'architecte de l'Institut du Monde Arabe et du Musée du Quai Branly récompensé


Voici un article sur la récompense attribuée à Jean Nouvel, architecte de son état, Libération parle du "Prix Nobel" de l'architecture... Jolie récompense pour cet homme si décrié lors de l'ouverture du Musée du Quai Branly en 2006.


"Jean Nouvel a été désigné lauréat du prix Pritzker, la récompense la plus prestigieuse de l'architecture mondiale, décerné tous les ans à Los Angeles.

Le Français, 62 ans, est distingué pour l'ensemble de sa carrière, marquée par "sa poursuite courageuse de nouvelles idées et sa remise en cause des normes acceptées, afin de repousser les limites de son champ d'activité", a déclaré Thomas Pritzker, président de la fondation Hyatt qui décerne ce prix depuis 1979.
Le jury de sept membres, parmi lesquels des architectes de renommée internationale, des historiens et des universitaires, a reconnu "la cohérence, l'imagination et surtout un besoin insatiable d'expérimentations créatives" dans l'oeuvre de Jean Nouvel.
Doté de 100.000 dollars et symbolisé par une médaille de bronze, ce prix, qui est parfois surnommé "Le Nobel de l'architecture, sera remis à Jean Nouvel lors d'une cérémonie à la nibliothèque du Congrès, à Washington, le 2 juin."

LB
Source article Libération.fr
source photo : archiguide.free.fr

lundi 24 mars 2008

phares en dangers?

Notre patrimoine culturel est menacé, les phares sont délaissés.
A la suite d'un dossier paru dans l'excellente revue Chasse Marée, décrivant l'état critique d'un grand nombre de nos phares, le quotidien "Le télégramme" a récemment repris cette information pour faire comprendre d'un certain état d'urgence.
Si nos phares restent toujours aussi majestueux depuis le large ou depuis terre, jugez par vous même leur état lorsqu'on s'en approche...

http://etatdeslieux.pharesetbalises.org/ETAT%20DES%20LIEUX/snpb-etatdeslieu.html


LJ

A Rome la Villa médicis objet de tous les débats



La Villa Médicis n'est autre que l'Académie de France à Rome... Symbole la culture française, il s'agit en effet d'un lieu prestigieux accueillant des artistes et des écrivains français.

Le Président de la République Nicolas Sarkozy souhaite nommer un de ses conseillers à la tête de cet endroit de renom... mais voilà il semble que certains intellectuels de l'opposition s'insurgent.

La véritable question est de savoir contre quoi ils pestent? La motivation est-elle l'amour de la Culture française ou tout juste le prestige du poste !!!

voir l'article complet : Ouest-France

LB
source photo : culture.gouv.fr

En Chine aussi, il y a des francophones...






Dans l'émission Et pourtant, elle tourne diffusée sur France Inter le vendredi 21 mars, Jean-Marc Four et Dominique André s'intéressait à l'enseignement de la langue française en Chine.




On apprenait ainsi que le Français est la deuxième langue étrangère préférée des étudiants chinois après l'Anglais, qui demeure la langue de prédilection des businessmen chinois (le Français est donc leur deuxième langue dans les milieux d'affaires). Selon les estimations de l'Alliance française, entre 50 et 70000 étudiants chinois apprennent le Français dans les établissements supérieurs et secondaires, et via le réseau de l'Alliance Française en Chine. 80% des professeurs de français en Chine sont de nationalité chinoise car le budget consacré par la France à l'enseignement du Français en Chine a baissé.

Mais, pour ne pas changer, les Chinois s'en sortent très bien seuls : les ressources et l'expertise chinoises sont impressionnantes, comme en témoigne le Professeur Dong de l'Université de Pékin (celle de l'élite chinoise, la plus ancienne et la plus prestigieuse), qui s'exprime dans un Français quasiment parfait (auquel Didier Lucas lui-même ne renâclerait point). Citant Balzac t Molière, ledit Monsieur Dong relate donc que les Chinois s'intéressent aux grands auteurs français, massivement traduits dans leur langue, ce qui contribue à l'exportation de la culture française en Chine.

Cet attrait pour les langues étrangères trouve son origine dans le fait que l'Empereur Mandchou souhaitait disposer de fins linguistes pour mieux connaitre l'étranger. Force est de féliciter les Chinois qui, depuis, n'ont jamais abandonné ce courage et cette ambition de maitriser une langue éloignée de la leur. Peut-on en dire autant de nous autres...? Et, justement, le Professeur Dong de conclure, avec une fierté assumée, que les Chinois francophones travailleront soit pour le gouvernement chinois, soit pour des sociétés étrangères, soit pour.... les sociétés chinoises qui s'implantent de plus en plus en France ou en Afrique ! En somme : nous exportons certes notre culture et notre langue, mais il faut avoir à l'esprit que celles-ci sont également une arme dans la guerre économique. Reste le tourisme pour nous consoler puisque la France est la destination (touristique) préférée des Chinois.

E.S.

vendredi 21 mars 2008

Langue française : une rupture dont on se passerait...


Mme Pécresse nous annonce qu'elle "ne milite pas pour imposer l'usage - déclinant (sic) - du français dans les institutions européennes à l'occasion de la prochaine présidence française de l'union". Bien que ministre de l'Enseignement supérieur, sans doute ignore-t-elle que le fait que le français a été la langue de la première encyclopédie universelle, montre assez qu'il peut être porteur d'une culture aussi scientifique que littéraire. C'est-à-dire que notre langue a vocation à conserver son caractère d'universalité, si l'on entend par là, non pas la prétention de tenir lieu de toutes les langues, mais la capacité pérenne de donner accès à tous les domaines de la culture - scientifique, technique et philosophique. 


pj. Il existe encore quelques irréductibles tranchées où certains n'ont pas honte de parler la langue de Molière...

Franchement vôtre,

CS

Brève : Nicolas Sarkozy est partisan d'une "francophonie offensive"

Nous vous invitons à lire l'article de l'Express.fr, relatif à l'intervention du Président de la République à l'occasion de la Journée Internationale de la Francophonie .

Espérons que les souhaits du Président seront réalisés, puisqu'il a de grandes ambitions pour la sauvegarde de la langue française.

"Partisan d'une francophonie offensive, Nicolas Sarkozy place la défense de la langue au rang de priorité de la diplomatie tricolore et défend son usage dans les grandes enceintes internationales.

"La francophonie est et restera une priorité de la diplomatie française", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours à la Cité internationale universitaire de Paris.

Pour le chef de l'Etat, qui s'exprimait à l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie, "la mondialisation ne démode pas la francophonie, elle la rend plus nécessaire".

La journée de la Francophonie est célébrée chaque année à travers le monde où quelque 200 millions de personnes parlent le français, dont 72 millions partiellement.

De Québec à Dakar, c'est la neuvième langue la plus parlée de la planète, la deuxième dans l'Union européenne en terme de nombre de locuteurs, à égalité avec l'italien, derrière l'allemand mais devant l'anglais.

"La promotion de la francophonie est notre intérêt", a insisté le président, qui a invité la diplomatie française à "être vigilante sur l'usage du français dans la vie internationale"....."

Lire l'article de l'Express.fr d'Elizabeth Pineau

Nous vous renvoyons également vers les différentes initiatives mises en place par l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) le 20 mars 2008 : cliquer ici
LB
(Source image site OIF)

mercredi 19 mars 2008

L’appellation champagne s’étend afin de satisfaire la demande à l’export.

Fruit d’un dur labeur et d’un savoir faire ancestral, l’appellation champagne faisait des viticulteurs champenois, des heureux et riches propriétaires (« Si un hectare de vulgaire terre agricole se négocie quelques milliers d'euros, la même surface de vigne s'arrache en moyenne 600 000 euros, voire 1 million » selon Le Monde)

Malheur à ceux dont la parcelle dépassait de quelques mètres les limites de l’AOC la plus convoité du monde, eux n’avaient droit de nommer leur breuvage « mousseux », ce qui est nettement moins « frenchy » et donc incroyablement moins vendeur, et à contempler une terre qui ne se transforme pas en or. Quel paradoxe lorsque les ventes de champagne explosent, à 338 millions de bouteilles dont une large part à l’export, et que la production française ne suit plus, laissant à terme une porte entrouverte au « champagne américain », sur fonds de guerre de marque et de concurrence déloyale auprès de palais plus ou moins éduqués, auprès des marchés de demain.

Par sa décision d’étendre la zone AOC Champagne à 40 communes supplémentaires, l’INAO vient de donner un véritable coup de fouet à l’un des outils principaux de l’influence de la culture française à travers le monde, dopant ainsi les capacités de production et d’export (150 millions de bouteille dans 90 pays, en croissance de 7%), et rétablit des vérités rurales ancestrales, sur ce qui est du Champagne et sur ce qui ne l’est pas. « Cette révision va permettre une délimitation plus qualitative, et en intégrant les zones oubliées en 1927, elle permettra d'accroître l'aire géographique", se réjouit Jean-Marie Barillère, Directeur des ressources champagne de Moët Hennessy, leader du marché avec 62 millions de bouteilles vendues en 2007. Mais ne nous précipitons pas, car si l’on tient compte du processus de création du divin breuvage, l’arrivée sur le marché de la capacité de production supplémentaire est prévue pour …. 2020, 2023.

BG

lundi 17 mars 2008

la France et l'Amérique latine

« La France et l’Amérique latine - aux références philosophiques, politiques et culturelles voisines - entretiennent une relation ancienne et privilégiée fondée sur une forte confiance. Elles partagent des valeurs communes et la même vision d’un monde multipolaire. »

Cette phrase du ministère des Affaires Etrangères sera la base du discours français lors du sommet de Lima qui se tiendra le 16 mai 2008.
Celui-ci sera précédé du forum Euro Latino-américain Caribéen qui se déroulera du 31 Mars au 1er avril prochain également à Lima en présence d'ONG locales et européennes.

Le Forum a choisi d’aborder trois thèmes majeurs : démocratie et participation ; lutte contre les inégalités et inclusion sociale ; changement climatique. La déclaration qui sera issue de ce forum sera remise aux différents gouvernements participant en mai au Sommet UE-ALC.

Le Sommet de Rio de Janeiro des 28 et 29 juin 1999 qui avait contribué à l’établissement d’un partenariat entre l’Amérique latine et l’Union européenne reposant sur une coopération politique, culturelle et économique renforcée est à la base de ce nouveau sommet.

La réunion de Lisbonne des 9 et 10 octobre 2007 a permis de débattre des questions d'intérêt commun suivantes :
Croissance et emploi
Développement de la coopération et financement international au développement
Partage des connaissances et développement des capacités humaines : enseignement supérieur, recherche, sciences
Technologie, culture
Migrations

Les intérêts communs de la France, de l’union européenne et de l’Amérique latine sont multiples. Ils sont à préserver, à développer.


LJ

Paris et sa banlieue : la vision des étrangers



Le n°906 de Courrier International a réalisé un dossier spécial sur Paris : "Paris épinglé par la presse étrangère".

Dans le contexte des municipales, la presse étrangère c'est intéressée à Paris mais les articles ne sont guère flatteurs pour notre ville lumière.


The Observer considère que Paris à besoin d'un nouvel élan révolutionnaire, la Süddeutsche Zeitung considère que les Champs-Elysées ont perdu de leur superbe et parle d'une "pigalisation" de la "plus belle avenue du monde"...Le Financial Times également considère que les Halles sont synonymes de désert urbain...

Heureusement certains journalistes étrangers, reconnaissent encore Paris comme la capitale qui fascine les artistes et les écrivains, mais considèrent qu'il est difficile de s'y faire une place.

Ces articles sont tout de même contradictoires avec l'important nombre de touristes qui chaque année viennent visiter Paris, ville de culture et de brassage des cultures. Il ne faut pas limiter sa vision de Paris à quelques dérapages, qui ne sont pas exclusifs à notre Capitale, nous semble-t-il.


Je vous encourage à lire ces articles pour vous faire votre propre opinion.

LB

(Source photo : LB)