jeudi 29 novembre 2007

Là où la politique divise, seule la culture peut rassembler.


Cet article pourrait bien se passer de commentaires tant le lien auquel il renvoit est explicite. Il nous renvoit à l'idée de l'importance de la culture. Une culture comme force de rassemblement et de rayonnement. Dans notre environnement qui ne souffre pas d'une absence d'organisation et de moyens matériels indispensables à l'expression de la culture, il nous est essentiel d'apporter notre soutien aux signataires de cet article. Il nous rappelle le rôle fondamental de la culture.
Bonne lecture à tous

mercredi 28 novembre 2007

Les Chinois n’ont plus besoin de venir faire du tourisme en France

Et pour cause, à 200km de à l’ouest de Shanghai, se construisent des répliques de la Tour Eiffel, des fontaines de Versailles, des immeubles Haussmanniens, … ainsi les Chinois peuvent profiter du patrimoine culturel de la France et de l’Europe pendant une journée sans se ruiner.



D’après la dépêche AFP , tout y est du petit village avec sa place et son église au lac artificiel bordé de kiosques…les retraités en visite pour la journée n’ont que l’embarras du choix pour la séance photo, ils ont vu ces monuments à la télévision et maintenant, ils y sont sans bouger de Chine et sans se ruiner dans un voyage.



Mieux encore, l’instigateur de ce projet, le groupe Guangsha a investit 1 milliard de dollars pour la construction d’un district entier aux allures de la capitale Française, sur une surface de 1 million de mètres carrés qu’il espère multiplier par cinq dans les 8 à 10 ans à venir.
L’entrepreneur espère attirer 100 000 habitants au final (aujourd’hui 2000 personnes vivent dans ces logements).

En plus de pouvoir visiter certains monuments européens, les Chinois pourront acheter et habiter dans des immeubles de type Haussmannien avec un grand jardin.

Reste à espérer que les touristes chinois ne se contenteront pas de ces répliques et aspirons à venir en France et en Europe pour visiter les monuments originaux, connaitre le cadre de vie, rencontrer les habitants et profiter l’ambiance que des répliques ne pourront jamais restituer.



BG




Selon un récent article du Figaro, le jargon high tech demeure allergique au français, de telle sorte que l'on n'est pas prêt de voir "arrosage" remplacer "spam", "frimousse" se substituer à "smiley", "fenêtre intruse" laminer "pop up" ou encore "causette" renverser "chat". Imaginez: "les nouvelles frimousses font faillir le messager de Microsoft Réseau, j'en ai vraiment marre de cette T.A.M. (toile d'araignée mondiale) qui fonctionne jamais!". Ridicule? C'est pourtant pour que nous puissions nous exprimer ainsi (joie) que se bat la CSTIC, "Commission spécialisée de Terminologie et de Néologie de l'Informatique et des Composants électroniques" (vous vous demandiez où vont vos impôts..).

Car c'est un fait, l'anglais a envahi le langage informatique, quoique nous autres Français nous en sortons avec les honneurs: parmi les termes qui se font la guerre, on note au coude à coude ceux qui forment les couples "télécharger" - "downloader", "logiciel" - "software", "pièce jointe" - "attachment file" (forcément, ce dernier est plus dur et moins classe à prononcer).

Que penser de tout cela? La défense de la culture française et de la francophonie doit-elle atteindre un tel niveau d'exigence? L'histoire de beaucoup de langues est évolutive et certaines langues s'inspirent de termes issus d'une langue étrangère quand ceux-ci expriment avec une certaine exactitude un concept bien précis (cow boy, hippie, etc.). Le monde de l'Intelligence économique n'est d'ailleurs pas en reste: lobbying, coaching, sponsoring, phishing, etc. Le terme même d'"intelligence" est issu d'une traduction hasardeuse de l'anglais (puisqu'il s'agit plutôt de renseignement). Pourtant, cela n'empêche pas les pays anglo-saxons de considérer la France comme un pays fondamentalement cutlturel. L'auteur de ces lignes considère donc la mission du CSTIC excessive dans sa tentative d'application à Internet de la loi Toubon de 1994.

La linguiste française Henriette Walter affirme que plus des deux tiers des mots anglais sont d'origine française. De plus, les anglais ne rechignent pas à emprunter le vocabulaire français, qu'il s'agisse de conversations sérieuses ("Damn God! We're suffering a Coup d'Etat!", "Touché!") ou de choses plus légères ("Bless Meetic! I've got a courteous rendez-vous with the handsome Foulques", "Vouley vous couchey avec moi ce soiw?"). Pas de quoi être jaloux, donc.

Le véritable problème concernant les langues en France me paraît plutôt être la voie que l'école (au sens large: de la maternelle à l'université) prend concernant leur enseignement. Il fut flagrant, il y a quelques années, de constater à quel point un lycéen de Vancouver maîtrisait bien mieux le français que nous autres franchouillards ne balbutiions l'anglais (cela dit, notre langue est également officielle au Canada, y compris dans sa partie anglophone). Quelques années plus tard, l'IEP de Grenoble autorisait les étudiants étrangers à mentionner leur statut afin de bénéficier d'une notation plus clémente examens, alors qu'aucune différence n'était faite entre un autochtone et un "foreign student" à UBC (University of British Columbia, Vancouver): le niveau d'exigence n'est pas le même, et nous risquons de prendre du retard. Nos dirigeants veulent un français fort au niveau international? Qu'ils commencent, à coups de réformes, par imposer un apprentissage plus rigoureux des langues (française ou étrangères).

Sinon voilà à quoi nous risquons d'aboutir: cadeau.

N'hésitez pas à laisser un commentaire sur notre "bloc-notes"... by the way.

E.S.

mardi 27 novembre 2007

L'OMC va trancher le différend USA-Chine sur les biens culturels

GENEVE, 27 nov 2007 (AFP) - L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a accepté mardi de trancher le différend entre les Etats-Unis et la Chine sur les biens culturels, a-t-on appris de source proche de l'organisation.
Washington s'attaque aux lois et règlements chinois qui interdisent aux entreprises américaines d'importer des livres, des journaux, des films, de la musique et des vidéos en Chine et en limitent la distribution.
Selon les Etats-Unis, les restrictions empêchent les producteurs et distributeurs américains de commercialiser leurs produits sur le marché chinois, et favorisent de fait la prolifération de produits piratés.
Lors d'une réunion plénière mardi, l'organe de règlement des différends, le "tribunal" de l'OMC, a accepté la mise en place d'un groupe spécial qui aura en principe six mois pour se prononcer sur la plainte des Etats-Unis. Le verdict est susceptible d'appel.
Comme le permettent les règles de l'OMC, Pékin avait bloqué une première plainte de Washington, soumise en avril, mais ne pouvait s'opposer à une deuxième demande.
Pékin s'est déclarée "déçu" de la plainte des Etats-Unis, "malgré le large accès au marché que la Chine permet aux publications, films et produits audiovisuels étrangers".
Depuis l'an dernier, les plaintes contre la Chine, qui a rejoint l'OMC fin 2001, se multiplient devant le gendarme des échanges mondiaux.
L'OMC a accepté en septembre de trancher un autre différend qui l'oppose aux Etats-Unis, concernant la propriété intellectuelle, Washington accusant Pékin de ne rien faire pour enrayer l'industrie du piratage.
Pour la première fois depuis son adhésion, la Chine a contre-attaqué mi-septembre en demandant à l'OMC de se prononcer sur les mesures anti-dumping et anti-subventions des Etats-Unis contre le papier couché chinois (papier d'art).

CS




source: www.afp.com

Promotion de la langue française aux Jeux Olympiques de Beijing 2008

Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a mandaté Jean-Pierre Raffarin pour signer une convention pour la promotion de la langue française dans le cadre des futurs Jeux Olympiques de Beijing de 2008.


La signature de cette convention a eu lieu durant la visite officielle du Président de la République Nicolas Sarkozy, signé le 26 novembre 2007, entre l’Organisation Internationale de la Francophonie et le Comité d’Organisation des Jeux (COJOB) (représenté par son président M. Liu Qi). En effet, la charte Olympique prévoit que les deux langues officielles du C.I.O sont le français et l’anglais (article 24 de la charte).

Il s’agira de mettre en place des actions pour assurer la place du français : mise à disposition pour la traduction du site des JO de stagiaires francophones, traduction des plates-formes d’information, signalétique en français, guide du spectateur, manifestations culturelles.

On trouve sur le site des JO un petit outil pour apprendre aux chinois à parler le français et l’anglais:
la maison des langues (à l’inverse cela permet d’apprendre également le chinois).

Voilà un bon moyen de faire rayonner notre langue dans le monde et au travers d’un évènement qui rassemble toutes les nations.

LB



vendredi 23 novembre 2007

Le jeu vidéo tente de confirmer son statut de produit culturel

Le jeu vidéo est le premier produit dit « culturel » en France, surpassant les secteurs de la musique et du cinéma. Jusqu’alors, l’industrie française du jeu vidéo bénéficiait de deux dispositifs fiscaux ayant pour vocation de soutenir l’innovation et la recherche dans ce secteur : le Crédit d’impôt recherche (CIR) créé en 1983 et le statut de Jeune entreprise innovante (JEI) créé en 2004, ces deux aides visant à soutenir la Recherche & développement des entreprises concernées et prenant en compte ce facteur comme critère de sélection. Depuis 2005, une nouvelle aide est en projet, qui, elle, prend en compte le caractère culturel qu’affirme revêtir le jeu vidéo.

Le Crédit d’impôt jeu vidéo (CIJV), élaboré dans le cadre de la loi audiovisuelle du 5 mars 2007 apporte une double nouveauté (cf. Article 37). Premièrement et comme son nom l’indique, il concerne spécifiquement l’industrie du jeu vidéo. Ensuite et surtout, il signifie la prise en considération du facteur culturel par les législateurs français et européen. Ainsi, le CIJV se différencie des deux aides précédentes puisque la R&D cesse d’être requise comme facteur déterminant, même si dans le fond c’est bien de cela qu’il s’agit : exonérer les concepteurs de jeu vidéo d’une série de charges pour favoriser leur innovation et leur développement, afin qu’ils subsistent sur un marché mondial très concurrentiel (évalué autour de 35 milliards de dollars et amené à atteindre les 50 milliards vers 2010) et à croissance soutenue (environ 14% par an), face à la concurrence étrangère (à noter également : le coût de production d’un jeu vidéo en France est 50% plus élevé qu’aux Etats-Unis et au Japon). Tout ceci pour pallier à la crise que connait le secteur du jeu vidéo en France depuis 2002 : délocalisations, envolée des coûts de développement, réduction de la moitié des emplois...

Selon la récente loi, 50% au moins du budget de production du jeu doivent être alloués aux « dépenses artistiques » pour que celui-ci soit éligible, et les jeux sont sélectionnés sur un « critère culturel », ce qui constitue une évolution dans la manière de concevoir le jeu vidéo. Les critères d’éligibilité, qui proscrivent évidemment toute pornographie et toute violence exacerbée (tout un pan des jeux vidéos se retrouve ainsi hors jeu) sont les suivants :
« 1° Etre adaptés d'une œuvre préexistante du patrimoine culturel européen à partir d'un scénario écrit en français ou reposer sur une narration et se distinguer par la qualité et l'originalité de leur concept, ainsi que par leur contribution à l'expression de la diversité culturelle et de la création européennes en matière de jeu vidéo ; l'évaluation de ce dernier critère comprend en particulier l'examen de l'originalité de la narration et du scénario, qui doivent être écrits en français, de l'intensité ludique, de la navigation, de l'interactivité et des composantes visuelles, sonores et graphiques ; […] » Théoriquement, il n'est donc pas question de financer le développement de jeux de course ou de combat.

Le 20 décembre 2005, la Commission européenne a pris en compte la requête du CIJV formulée par le CNC (Centre national de la cinématographie), lui même déjà auteur d’un Fonds d’aide à l’édition multimédia (FAEM) cofinancé par le Ministère délégué à l’industrie et celui de la culture et de la communication et en partie dédié à aider les créateurs de jeux vidéos depuis 2003. Encore faut-il que la Commission européenne valide le projet, pour qu’ensuite un décret français l’entérine et ce le 1er janvier 2008 au plus tard. Car, de même que les aides déjà existantes sont complexes d’utilisation (elles nécessitent une promotion intensive de la R&D pour justifier leur recours), le CIJV risquerait d’entraîner des désavantages concurrentiels et il serait intéressant de voir comment développeurs et éditeurs s'efforceraient dans la pratique de vendre leur jeu comme « adapté d'une œuvre préexistante du patrimoine culturel européen ». Justement, les jeux qui se vendent le mieux sont loin de répondre à ce critère. Le CIVJ verra-t-il alors son champ d'application étendu ?

Finalement, le CIJV pose la question de ce qui peut être « objectivement » et juridiquement considéré comme appartenant au domaine de la culture et de l’Art (bien que le jeu vidéo soit de facto considéré comme un produit culturel). En effet, le Crédit d’impôt en faveur des métiers d’art, institué à titre temporaire pour les années 2006 et 2007, a pour destinataires des secteurs aussi variés que ceux de la bijouterie, de l’horlogerie, du jouet ou encore de la lunetterie.

E.S.

Sources :

Agence française pour le jeu vidéo

Droit & jeux vidéo

mercredi 21 novembre 2007

Culture & mondialisation: un vrai défi

Depuis des années tant de propos ont été tenus sur le choc des cultures et des civilisations, sur la culture, facteur d'identité. On a fait si souvent de la culture une source de division, d'exclusion, de conflits voire de discrimination et d'extermination. N'est-il pas aberrant que des peuples puissent s'entredéchirer au nom de leur culture? Que des peuples ferment leurs frontières, leur cœur et leur intelligence aux autres au nom de la culture. C'est un contresens de privilégier dans la culture sa singularité sur sa capacité à atteindre l'universel. La prétendue culture qui se replie sur soi, rejet de l'autre, est la négation même de la culture.


La culture, la vraie, celle qui est rencontre et ouverture, est la meilleure façon de lutter contre les éclatements, les partitions, l’intégrisme qui sont le fléau de ce siècle.



« La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié », disait Edouard Herriot – que nous reste-t-il ? Sommes nous en plein choc culturel ? Ou simplement à l’aune d’un siècle de métissage culturel où chaque pays, chaque réussite est un bon enseignement à tirer ? Et la France dans tout ça ? Nous sommes modestement LE pays de la culture : notre patrimoine, nos Lumières, notre passé… bref, nous cultivons ce qui n’est plus en redoutant l’avenir : « c’était mieux avant »… tels des nostalgiques frileux de s’ouvrir au reste du monde ( NON à l’Europe…) bref, l’exception culturelle française en somme. Cette culture de l’échec, comme l’appellent certains, doit changer si l’on veut concevoir et mettre en œuvre une véritable stratégie d’influence.


CS

Sauver le patrimoine architectural français!

Passée inaperçue pour la plupart des parisiens, l'inauguration de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine a été organisée le 17 septembre dernier en présence du Président de la République.


Installée au coeur du Palais de Chaillot, la nouvelle structure regroupe en son sein l'Institut Français d'Architecture (chargé de la promotion de la création architecturale contemporaine), le Musée des Monuments Français (ayant pour mission de faire connaître et aimer le patrimoine architectural français) et l'Ecole de Chaillot.
Cette manifestation a été l'occasion pour le chef de l'Etat de rappeler l'importance culturelle de l'architecture, véritable "témoignage d'un passé commun et projection vers l'avenir". Annonçant sa volonté de remettre l'architecture au coeur de ses choix politiques, il a en outre défini la sauvegarde du patrimoine comme un "objectif important" de sa politique culturelle.


Or, vitrine de la culture française, notre patrimoine va mal. La situation peut même être qualifiée de "désastreuse". Le faste au moins apparent du château de Versailles ou du musée du Louvre, ne suffit pas à cacher une réalité beaucoup plus sinistre.


Alors? Alors, il est effectivement grand temps d'agir et d'organiser un véritable dispositif permettant de préserver ce patrimoine.Dans cette perspective, le ministre de la culture, Christine Albanel a été chargée de "dresser rapidement un état sanitaire des monuments classés et inscrits".


La modification du régime du mécénat, le développement des possibilités de partenariats public/privé, constituent les principales pistes de réflexion.


Espérons que cette déclaration d'intention du chef de l'Etat ne restera pas lettre morte!


L.S.

Un outil d’aide à la décision pour l’investissement des entreprises dans le culturel

Une filiale du groupe d’Aegis Media, CARAT CULTURE vient de créer un outil d’aide à la décision pour aider les entreprises à évaluer leurs investissements dans l’univers culturel via le mécénat.



Loin de l’ancien modèle philanthropique du mécénat, il s’agit pour les entreprises de privilégier de nouveaux modes de communication.




Ce « baromètre » permet aux entreprises d’investir dans le domaine culturel (segmenté en 18 champs culturels de l’architecture, aux arts antiques, arts du cirque, la musique classique, arts premiers etc…) suivant une grille de valeurs (ambition, créativité, le luxe etc…) afin de cerner sur quel champs du mécénat culturel est le plus en adéquation avec les valeurs et l’identité de l’entreprise.




Le but de cet outil est stimuler l’investissement du secteur privé dans le domaine culturel grâce aux déductions fiscales prévues par la loi sur le mécénat du 1er aout 2003, ainsi qu’un nouveau mode de communication des entreprises, et une gestion accrue de l’image des entreprises mécènes.




Mais plus largement, cet outil constitue un bel exemple de partenariat Privé-Entreprise / Public-Culture où chacun y trouve son intérêt : avantage fiscal, un nouveau moyen de communication ainsi qu’une meilleure image pour le mécène et de nouvelles sources de financement pour le domaine culture.




BG




Source : http://www.lesechos.fr/info/metiers/4649782.htm

mardi 20 novembre 2007

23eme Conférence interministérielle de la Francophonie (20-21 novembre 2007) au Laos

Actualité du site de la diplomatie française
Les 20 et 21 novembre 2007, vont se tenir au Laos (Vientiane) les journées de la 23ème conférence sur la Francophonie, regroupant 55 ministres des Etats et gouvernements membres.


Cette conférence fait la liaison entre le dernier sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements qui a eu lieu en Septembre 2006, en Roumanie et le futur qui se tiendra au Québec en Octobre 2008. Elle a pour but de maintenir et d’assurer le respect la politique de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) entre les sommets.


Cette année, la thématique de la conférence est « la langue française, outil de solidarité et de développement », cela s’inscrit dans le cadre stratégique décennal mis en place pour la période 2004-2014 (promotion de langue française et de la diversité culturelle, promouvoir la paix, appuyer l’éducation…).


Rappelons à cette occasion que TV5 Monde fait partie des opérateurs reconnus au sommet des chefs d’Etats, les derniers évènements (réunion du 9 novembre 2007) auront sans doute des répercussions sur cette conférence. En effet, TV5 Monde est utilisée comme un outil d’apprentissage du français et contribue par conséquent à valoriser le français.

Franche culture


LB

vendredi 16 novembre 2007

TV5 restera-t-elle la voix de la Francophonie ?

Cette question se pose au cœur du débat qui concerne RFI, France24 et TV5 Monde, relatif à la création d’une holding regroupant ces 3 entités sous une direction unique. Ce choix français ne semble pas convenir à l’ensemble des partenaires de TV5 Monde (10 au total).


En effet, TV5 Monde est la première chaîne d’information généraliste en français, diffusée dans 203 pays et territoire et regroupant chaque jour 25 millions de téléspectateurs. Cette chaine a également pour vocation de promouvoir la francophonie et de la défendre, son importante diffusion et les différentes façons d’aborder les thématiques (toujours en français et sous-titrées), permettent à la communauté francophone mondiale d’avoir une richesse d’analyses sur l’actualité. De plus, c’est un vecteur important d’expansion de la langue française à travers le monde, qui permet de conserver les liens entre les communautés (Romands, Wallons, Québécois, Français d’Outre-mer, de métropole et les expatriés). TV5 Monde revendique le partage des cultures et leur diversité.


Le 9 novembre dernier, en Suisse, la réunion interministérielle des pays concernés, a été l’occasion de remontrances à l’égard de la France (principal actionnaire) par ses partenaires. Ils craignent que TV5 Monde soit « la voix de la France » et plus celle de la Francophonie…


Les pays partenaires demandent à la France de préparer pour la mi-décembre un document officiel tenant compte des « considérations propres des gouvernements partenaires ».
Il ne faut pas négliger l’impact important de TV5 pour la francophonie trop peu souvent défendue.
L’intérêt national, rationaliser la présence de la France à l’étranger dans le domaine de l’information audiovisuelle primera-t-il sur la promotion de la francophonie ?


Franche Culture

LB

Etoiles et pneumatiques

Déjà au mois de mars, Michelin annonçait la future exportation de son fameux guide rouge mais cette fois-ci à la sauce japonaise. L’annonce a été officialisée mercredi dernier et le guide gastronomique qui s’intéressera aux quelques 160000 restaurants de Tokyo paraitra dés ce mois-ci en japonais et en anglais. La pièce est montée et l’ouvrage bien destiné à la population japonaise

Au sein de l’archipel nippon, les interrogations vont bon train, les esprits s’agitent et tout le monde salive ; les gastronomes français ne jugeront t-ils pas la cuisine japonaise avec un palais français et seront-ils à même de discerner et d’apprécier les goûts japonais ?
De l’avis des experts gastronomes japonais la question se pose.
Mais bien loin de la capacité des papilles gustatives à s’adapter à telle ou telle culture culinaire, l’accès que tente de se frayer Michelin au sein du marché japonais est aussi chose à apprécier.
Car l’implantation de notre valeureux Bibendum depuis 1979 au pays du soleil levant se révèle difficile. Les ventes de pneumatiques ne décollent pas, son nom n’étant pas reconnu à sa juste saveur.
L’entreprise revient alors à ses sources dans l’espoir que la formule marche encore. A sa création le succès du guide rouge avait pimenté l’activité industrielle de la marque. Michelin s’était ainsi fait un nom. Une stratégie de bon goût qui permis de faire connaître un tout autre savoir faire et d’accroître considérablement les recettes de la marque.

C’est donc aujourd’hui le pari de Michelin : renouer avec les recettes qui ont jadis fait son succès.
A espérer qu’entre bon goût culinaire et développement industriel il n’y ait encore qu’un pas.


LJ

jeudi 8 novembre 2007

EDITORIAL

Franche-Culture est un blog créé dans le cadre du programme pédagogique dispensé par l’EGE et mis en place par Tarik Mousselmal. Sa vocation est de débattre sur le rayonnement de la culture française, envisagée comme un vecteur de puissance, à l’étranger mais aussi au périmètre plus restreint du territoire national.

Le rôle déterminant de la culture française revêt plusieurs aspects en tant que projection mondiale de puissance. Il s’agit aussi bien de son impact économique et du business qu’elle initie, que d’un instrument politique et stratégique d’influence. La problématique culturelle revêt des domaines aussi divers que la francophonie, l’architecture, les arts ou encore le luxe.

L'équipe de rédaction : Blandine, Laurence, Lydia, Cédric, Erick, Laurent