L’article du Monde du 23 avril dernier, relate que le défenseur de Khieu Samphan, « s'est emporté devant la cour en qualifiant "d'illégale" la détention de son client, arguant du fait que plus de 15 000 pages de documents n'avaient pas été traduites en français. »
Il a également rappelé que la langue officielle du tribunal est le français et le fait que les documents soient en anglais, empêche à Maître Vergès de connaître avec exactitude des faits reprochés à son client….
Habitué aux affaires d’envergure, « l'avocat français, a annoncé son intention de saisir les Nations unies de "ce scandale", ainsi que les autorités françaises "pour leur dire le mépris avec lequel le français est traité devant ce tribunal ».*
Le débat ne consiste pas à défendre ou non ce chef Khmer Rouge, mais on peut se demander si l’argument de la francophonie n’est pas un peu facile.