lundi 28 avril 2008

La francophonie devient un argument judiciaire….


En effet, le célèbre avocat Jacques Vergès, actuellement chargé de la défense du chef d'Etat khmer rouge Khieu Samphan (accusé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité), a invoqué la francophonie afin de gagner du temps semble-t-il dans le procès de son client.

L’article du Monde du 23 avril dernier, relate que le défenseur de Khieu Samphan, « s'est emporté devant la cour en qualifiant "d'illégale" la détention de son client, arguant du fait que plus de 15 000 pages de documents n'avaient pas été traduites en français. »

Il a également rappelé que la langue officielle du tribunal est le français et le fait que les documents soient en anglais, empêche à Maître Vergès de connaître avec exactitude des faits reprochés à son client….

Habitué aux affaires d’envergure, « l'avocat français, a annoncé son intention de saisir les Nations unies de "ce scandale", ainsi que les autorités françaises "pour leur dire le mépris avec lequel le français est traité devant ce tribunal ».*

Le débat ne consiste pas à défendre ou non ce chef Khmer Rouge, mais on peut se demander si l’argument de la francophonie n’est pas un peu facile.
La défense de la langue française doit-elle se faire dans les tribunaux et par l’intermédiaire d’un tour de passe-passe d’un avocat habile voulant reporter le procès de son client ????


LB

sources
article : lemonde.fr

vendredi 25 avril 2008

Festivals culturels français


Un article publié par l'excellent site du petit journal.com, journal dédié aux francophones et français vivant à l'étranger indiquait que le festival culturel français "La Fête" fait son retour à Bangkok du 2 au 27 juin prochain. Pour cette cinquième édition, le festival va danser le Hip-hop autour des photos de Yann Arthus-Bertrand avant de s’asseoir à la table de Rama V dressée par la Tour d’argent. Un festival à voir, à entendre et aussi à déguster.


En chine également la culture française se porte bien: depuis trois ans, le festival sino-français étend sa toile dans toute la Chine, fier d'un succès grandissant.Cette année, 16 villes de Chine vont bénéficier du fruit de ces collaborations entre artistes chinois et français.


Cette manifestation culturelle occupera tout le mois d'Avril. Déjà le 3 avril l'ouverture du festival fut marquée par le Roi d'Ys ( un opéra d'Edourd Lalo) au Grand Théâtre National de Pékin, avec la présenceremarquée du chef d'orchestre Michel Plasson.
Le coeur du festival se déroule en ce moment même (du 21 au 28 avril) dans toute la Chine.

Dans une période de tensions politiques autour de la question du Tibet il est peut-être bon de rappeler que les relations sino-françaises passent aussi par l'échange culturel. Hormis la polémique il y a peut-être d'autres solutions.


LJ


mardi 22 avril 2008

Une encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française


Une encyclopédie Internet du patrimoine culturel de l'Amérique française vient d'être mise en ligne par le groupe parlementaire d'amitié France-Québec. Une initiative hautement symbolique lancée il y a 7 ans par Marcel Masse, alors président de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, pour célébrer en 2008 la fondation de Québec et 400 ans de présence française en Amérique du Nord. Ce projet innovant a pour but de présenter le patrimoine français d’origine et les relations que la France a entretenues avec l’Amérique française pendant ces quatre siècles. C’est sur la base de l'engouement actuel pour les multiples dimensions du patrimoine que l’Encyclopédie portera un regard neuf sur l’héritage culturel de l’Amérique française, en éclairant tout particulièrement "les processus de patrimonialisation".

Des chercheurs des deux côtés de l'Atlantique vont s'attacher à enrichir cette encyclopédie qui devrait comporter environ 500 articles d'ici 3 ans. Soutenu par le consulat général de France au Québec, ce projet témoigne de la volonté des québécois à défendre leur identité forgée au fil des siècles. Cette identité s'est constituée autour du français et de la culture française. Cette démarche qui nous vient d'outre-atlantique avec l'objectif affiché et revendiqué de créer "un réseau durable (qui) accroîtra la vitalité et le rayonnement de la culture française en Amérique du Nord et partout dans le monde" est la formidable démonstration que le rayonnement du français dans le monde est une ambition partagée par beaucoup de francophones qui n'entendent pas céder aux pressions de ceux qui voudraient la reléguer au rang souvenirs.


LS


Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/04/18/01011-20080418FILWWW00676-un-site-dedie-a-l-amerique-francaise.php

vendredi 18 avril 2008

Sauver les papiers anciens



Evènement passé sans aucun doute totalement inaperçu, tout un lot de documents d'archives d'Aristide Briand a été retiré in extremis d'une vente aux enchères grâce à l'intervention de l'Etat. Ce retrait a été rendu possible parce que les documents en question, conservés par l'homme politique (et prix nobel de la paix 1926!), relevaient du domaine poublic. Ils pouvaient donc à ce titre faire l'objet d'une revendication des pouvoirs publics. Si tel n'avait pas été le cas, ces documents qui constituent un élément du patrimoine national auraient pu être dispersés aux quatre coins du monde. Cela peut paraître anecdotique et pourtant cet "incident" confirme que le patrimoine doit être appréhendé dans toutes ses composantes et qu'une nation se juge aussi sur sa capacité à se mobiliser pour le défendre. En l'occurrence, il y a une réélle mobilisation pour éviter cette vente depuis les associations, les institutionnels, les députés ... C'est aussi l'occasion de rappeler qu'il est important d'être vigilants et d'alerter les directeurs d'archives compétents pour intervenir et conserver sur le territoire national ces "vieux papiers".



LS

Source: http://geneinfos.typepad.fr/geneinfos/2008/04/vieux-papiers-e.html




Carnet Noir



Aimé Césaire, illustre poète martiniquais de la "négritude", nous quitte à l'âge de 94 ans.


Le Monde d'aujourd'hui lui consacre un article.

mercredi 16 avril 2008

Des nouvelles de Jean Nouvel

Jean Nouvel est en lice pour un concours international lancé par Gazprom en août 2006 concernant la réalisation de son futur siège (sobrement intitulé "Gazprom City") dans le quartier d'affaires de Saint-Pétersbourg. Le projet pourrait voir le jour d'ici 2016, pour un coût de 1,7 Milliard d'euros. En voici l'illustration, tel que Jean Nouvel l'envisage :


Rappelons que le 30 mars dernier, l'architecte se voyait récompensé par le prix américain Pritzker, distinction la plus importante de sa catégorie.

E.S.

Sources :
Site de Jean Nouvel
Projet de Jean Nouvel pour le futur siège de Gazprom

mardi 15 avril 2008

Le représentant de l'Eurovision chantera en Anglais


Cette année il s'agit de la 53ème édition du Concours et il se déroulera à Belgrade (pays d'origine du vainqueur de l'édition 2007).

Sébastien Tellier, représentant de la France à l’Eurovision, représentera la France par une chanson en Anglais. Voilà déjà qui fait débat auprès du Ministère de la Culture, Madame Albanel considère en effet que c'est "dommage" alors qu'un député, François-Michel Gonnot (UMP, Oise), s'est dit "choqué", estimant que "C’est un mauvais signe adressé à toute la communauté francophone et va à l’encontre de tous les discours officiels sur l’importance de défendre la francophonie".

D'autres considèrent quant à eux que la culture française ne se limite pas à 3 minutes au Concours de l'Eurovision. Le producteur Stéphane Elfassi, a également ajouté que de nombreux artistes "développent une nouvelle culture perçue à l’étranger comme étant actuelle et correspondant à l’époque".

Pourtant le règlement de l’Eurovision indique que "la langue dans laquelle les artistes interprètent leur chanson est laissée au libre choix des participants".

Les résultats de ce concours sont-ils représentatifs de la qualité de nos chanteurs-interprètes nationaux? Permettez nous d'en douter.

La question est posée, l'Eurovision est-elle selon vous le lieu de représentation de la culture française?

Votre opinion nous intéresse.

LB
source logo le site officiel

jeudi 10 avril 2008

Dans son testament, Julien Gracq lègue ses manuscrits à la Bibliothèque nationale de France


Julien Gracq (de son vrai nom Louis Poirier) est un écrivain français, né le 27 juillet 1910 à Saint-Florent-le-Vieil et mort le 21 décembre 2007 à Angers.

Il s'est révélé être un auteur discret, estimant que l'écrivain doit disparaître derrière son œuvre. Inspirée par le romantisme allemand et le surréalisme, l'œuvre de Julien Gracq mêle l'insolite et le symbolisme fantastique.

Connu également pour ce que l’on appellera « l’affaire Julien Gracq », quand il refusa le 3 décembre 1951, le prix Goncourt, décerné par l’Académie Goncourt pour son roman Le Rivage des Syrtes.

L'écrivain Julien Gracq, décédé le 21 décembre à 97 ans, a légué l'ensemble de ses manuscrits à la Bibliothèque nationale de France. Il a également souhaité que sa propriété de Saint-Florent-le-Vieil devienne une résidence pour jeunes écrivains. Les manuscrits légué à la BNF, comprennent tant les manuscrits de ses ouvrages publiés que les manuscrits inédits ou partiellement inédits, jusqu’à son décès.

Cet écrivain laisse un bel héritage et œuvre pour la littérature et la culture, post-mortem. Il a souhaité notamment laisser aux jeunes écrivains la possibilité de créer, dans un cadre adapté et dédié à l’écriture.

La culture c’est aussi l’héritage de nos comptemporains, voilà un bel exemple de transmission de patrimoine culturel.

LB

Photo: Julien Gracq à son domicile parisien le 30 mai 1984, par Gérard Gastaud.

Photo provenant d’un article sur Rue89

et Presse-Océan article


lundi 7 avril 2008

Il faut sauver le cinéma français

L'industrie de l'entertainment vivait dernièrement une crise aux Etats-Unis, qui fut très médiatisée. (1)
Qu'en est-il en France ?

Enjeux

Quel scénario pour sauver le cinéma français ? se demandait justement Libération dans un numéro récent. A l'initiative de la réalisatrice Pascale Ferran (le césarisé Lady Chatterley - cf. photo), un groupe de treize professionnels du cinéma (tous métiers confondus : réalisateurs, scénaristes, producteurs) a rendu un rapport qui propose de rénover un système de financement public jugé inadapté. Entre films à gros budget formatés pour le prime time et le cinéma d'auteur qui rencontre des difficultés, se trouvent les "films du milieu," (Pascale Ferran) au financement intermédiaire, qui témoignent d'une ambition artistique déterminée mais peinent à exister. L'enjeu est de maintenir est de développer une diversité caractéristique de l'exception culturelle française.

Premier constat : la "fracture financière" (ou "budgétaire") du cinéma français. Les mesures d'accompagnement ne viennent plus en aide aux films qui en ont le plus besoin. Dysfonctionnements structurels, dispositions obsolètes, financements ridicules, malversations parfois, ainsi que l'évolution du marché et la position dominante de certains acteurs du secteurs comme les diffuseurs TV, ont fini par handicaper un système dont chacun souhaite cependant la pérennité.


L'Etat, un interlocuteur majeur

Le rapport du Club des 13, qui formule douze propositions pour "refonder le modèle français de soutien" au Septième Art, a été remis à Christine Albanel (Ministre de la Culture) le 4 avril. Piloté par le Centre national de la cinématographie (CNC), ce système d'aides conçu après 1945 pour instaurer une "solidarité entre les films" ne fait plus aujourd'hui, selon le rapport, qu'"accentuer la violence des lois du marché et la bipolarisation de la production." Madame le Ministre et son conseiller cinéma François Hurard recevaient à l'occasion des personnalités du milieu cinématographique aussi diverses que Pascale Ferran, Claude Miller, Bertrand Tavernier, Cédric Klapisch, Nicole Garcia, Noémie Lvovsky, Jacques Audiard ainsi que cinq producteurs, trois distributeurs et deux exploitants. Au ministère de la culture, maintenant, d'étudier le dossier. Affaire à suivre donc, mais pour s'y préparer, quelques éléments ci-après.


Les failles du système

Le rapport dénote des dysfonctionnements financiers. Après avoir constaté une baisse de qualité de la production française ainsi que sa bipolarisations (films riches et films pauvres), il décrit un monde professionnel qui, en dépit d'encadrements législatifs protecteurs, a perdu ses repères. Les solidarités d'antan qui liaient réalisateurs-scénaristes-producteurs tombent en déliquescence.

Chaînes de télévision

Canal+ et Arte épargnées, la télévision, source de financement principale des films à budget moyen, figure en bonne place au banc des accusés car elle exerce une pression qui pousse au formatage. (2) En effet, bien que légalement obligées de participer au financement des productions cinématographiques, les chaînes hertziennes privilégient le type de fiction qui augmente leurs scores d'audience ; tandis que les chaînes privées via leurs filiales (Studio Canal pour Canal+, TFM pour TF1 et SND pour M6) concentrent les pouvoirs entre les mains de quelques diffuseurs. Parmi les propositions du rapport figure donc la suivante : si un distributeur est affilié à une chaîne de télévision ou à une société contrôlée par une chaîne, il ne perçoit plus le fond de soutien automatique distribution.

Grands groupes

Second accusé, les grands groupes d'exploitation : UGC, Pathé et Gaumont, qui pressurisent les distributeurs indépendants en facturant l'affichage et la diffusion des bandes annonces. Dans les salles, les frais de publicité ont été multipliés par vingt entre 1998 et 2006 ! Le rapport préconise une taxation de 5,5% sur les importantes marges arrières réalisées sur la confiserie et la publicité (qui pour l'instant échappent aux taxes), venant abonder l'assiette du CNC afin d'aider les exploitants indépendants à s'équiper en matériel numérique.

Effort à fournir en matière d'exportation

Le secteur de l'exportation des films témoigne des pires lacunes dans la réglementation, ce qui apparaît paradoxal dans la mesure où la production française connaît un certain succès à l'étranger. Solutions préconisées par le Club des 13 : la création d'un fonds de soutien automatique "export" et d'une "prime au succès" pour les réalisateurs en fonction du nombre de territoires "conquis" à l'international.


Il est à noter que le CNC et les professionnels du monde cinématographique français (les réalisateurs Claude Chabrol et Dominik Moll, le producteur Michel Saint-Jean, etc.) ont accueilli ce rapport avec un enthousiasme évident, dans la mesure où ceux-ci semblent progressivement intégrer la nécessité de pratiquer une réforme du système, globale et davantage "politique" que purement financière.


NB : le rapport est à paraitre chez Stock le 15 avril.


Annexes :

Quelques chiffres :
- 228 films ont été produits en France en 2007, dont 185 qui sont majoritairement des productions d'initiative française et 43 des coproductions incluant des capitaux étrangers
- 44,7%, soit la part de marché du cinéma français en 2006. Les films américains représentent 44,2%, les films européens 9%, et ceux des autres pays 2,2%.
- les chiffres liés à l'évolution des budgets traduisent bien une fracture budgétaire : 24 films avaient un budget de plus de 10 Millions d'euros en 2006, contre 6 en 1996. Entre 4 et 7 Millions : 19 films en 2006 / 40 en 2000. Moins de 2 Millions : 63 en 2006 / 39 en 1996.

Définitions :
- Le FONDS DE SOUTIEN : principale aide au cinéma, alimentée par une taxe sur chaque ticket (d'où, notamment, le problème du téléchargement qui condamne à petit feu les petites et moyennes productions françaises). La somme se partage entre distributeur, programmateur et producteur.
- Le CNC : Centre national de la cinématographie, placé sous l'autorité du Ministère de la Culture. Il a pour mission principale la règlementation et le soutien à l'économie du cinéma français.
- Les SOFICA : Sociétés de financement d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles, dont les souscripteurs bénéficient d'une réduction d'impôt sur le revenu.


Notes :

(1) voir le dossier sur "les 100 jours d'Hollywood" pour comprendre les tenants et aboutissants, ainsi que les failles, de la récente grève des scénaristes américains.

(2) voir sur un sujet similaire le dossier sur la crise des séries TV françaises.

Dossiers réalisés par des étudiants de l'Ecole de Guerre Economique, et figurant sur le site de référence Infoguerre.


Sources :

"Scénario pour sauver le cinéma français," Libération du 28 mars 2008, pp. 1-4.
Rédacteurs : Bruno ICHER & D.P.
Certaines parties de ce post en sont une reproduction à l'identique
POUR EN SAVOIR PLUS : lire les pages 3 & 4 du dossier dans lesquelles six des co-auteurs du rapport expliquent leur démarche.

Cinéma : le Club des 13 reçu par Christine Albanel sur le site de Challenges.fr


E.S.

vendredi 4 avril 2008

Culture et rapprochement entre les peuples : l'exemple franco-marocain





"Je ne connais rien de plus rapide, de plus vrai et de plus efficace en terme de profondeur que la culture pour faire évoluer et rapprocher les mentalités." - André Azoulay, conseiller du Roi du Maroc, attaché aux Affaires économiques (Jeudi 27 mars, à l'Ecole Militaire).





André Azoulay fut récemment l'invité d'une conférence organisée par l'AEGE en partenariat avec l'ANAJ. Cette conférence, qui avait pour thème La diplomatie française et la défense de nos intérêts économiques, fut notamment l'occasion pour André Azoulay de s'exprimer au sujet du Partenariat Euromed (encore appelé "Processus de Barcelone") fondé sur les rapports pacifiques et culturels entre les peuples.

Le conseiller du Roi ne manqua pas de rappeler l'efficacité du vecteur culturel pour rapprocher le Maroc de son voisin européen, en prenant notamment pour exemple la musique. D'un côté, le raï qui connait un certain succès en France ; de l'autre, le Festival des Gnaouas (ou Gnawas) à Essaouira (sa ville natale) qui a lieu chaque début d'été et attire chaque année entre 400 et 500 000 visiteurs venus du monde entier. Les Gnaouas y jouent leur musique tout en invitant des artistes des différents continents afin de faire coexister les genres musicaux, et plus généralement les cultures.


Les signes d'un rapprochement franco-marocain vécu à travers la culture ne manquent donc pas. Dernier exemple en date : mi-mars, le Maroc était à l'honneur du Festival de l'Imaginaire organisé par la Maison des Cultures du Monde à Paris.


mercredi 2 avril 2008

Les mesures pour dopper le marché de l'art en France

Toute une série de mesures ont été présentée par Christine Albanel, ce matin en conseil des Ministres afin de redynamiser le marché de l’art en France. La France ne représente plus que 6% du marché mondial, et est en passe de perdre sa 3ème place au profit de Hong Kong. Ce marché représente 1,3 milliard d'euros de ventes aux enchères, il parait donc important de prendre des mesures pour « relancer ce secteur ».

Les principales mesures annoncées sont :

- Création d’un prêt à taux 0 pour les particuliers, afin de permettre l’accès à l’art, notamment aux classes moyennes, qui sont souvent « coupées dans leurs élans culturels » faute de moyens.
- Développer le mécénat pour les PME

Pour lire l’article du figaro

Bg

Brève: L'Élysée a annoncé hier la création d'une commission chargée de choisir la personnalité qui succédera à Richard Peduzzi.

L'Élysée vient de diffuser un communiqué annonçant la mise en place d'une commission chargée de choisir le nouveau directeur de l'Académie de France à Rome qui succèdera à Richard Peduzzi

Pour voir la suite de l'article, cliquez sur le titre du post

LJ

Le D'Entrecasteaux rebaptisé Bruni d'Entrecasteaux

Je vous retranscris tel quel cet article de www.meretmarine.com , pour faire écho au précédent article.
PS: dans la Marine le D'Entrecasteaux est surnommé "Le Bananier".


Le D'Entrecasteaux
crédits : MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU


01/04/2008

Le nom de la première dame de France est désormais porté par un navire de guerre. Par décision de la Présidence de la République, le bâtiment de surveillance maritime et d'entrainement (BSME) D'Entrecasteaux est rebaptisé, à compter d'aujourd'hui, Bruni d'Entrecasteaux. Né à Aix-en-Provence le 8 novembre 1737, Antoine-Raymond-Joseph Bruni d'Entrecasteaux avait été chargé en 1791 par Louis XVI de retrouver Lapérouse, disparu trois ans plus tôt dans l'archipel des Salomon. A la tête des frégates La Recherche et L'Espérance, il sillonna le Pacifique sans succès, manquant de peu Vanikoro, où se trouvaient encore des survivants de la Boussole et de l'Astrolabe. L'expédition de secours était alors décimée par la maladie, Bruni d'Entrecasteaux lui-même décédant du scorbut en 1793.
Sous le haut patronage de Nicolas Sarkozy, une nouvelle expédition sera lancée le mois prochain à Vanikoro pour tenter de savoir ce que sont devenus les marins de Lapérouse. En attendant, l'Elysée a donc symboliquement rebaptisé le navire de la marine qui porte le nom du commandant de l'opération de sauvetage. Et comme le hasard fait bien les choses, la première tôle du BSME a été découpée fin 1968, au moment même où Carla Bruni naissait à Turin. Lancé en 1970 à Brest, le D'Entrecasteaux fut mis en service en tant que navire océanographique.

LJ