La Cour des comptes pointe dépassements et retards des chantiers parisiens.
jeudi 27 décembre 2007
Des remontrances pour la culture
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dimanche 23 décembre 2007
Capitale Européenne 2013 : les présélections!
Ensuite, le Conseil de l’Union européenne désignera officiellement la ville française Capitale européenne de la culture 2013
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vendredi 21 décembre 2007
Marché de l'art 2007 : toujours plus
À l'issue d'une année d'enchères explosives, Paris soutient la compétition.
Paris reste sur le ring. Alors que la mondialisation toujours plus pressante impose aux acteurs des ventes aux enchères une lutte à couteaux tirés, la France résiste mieux que prévu à la concurrence de la nouvelle planète contemporaine. Malgré tous ses handicaps fiscaux, administratifs et réglementaires contre lesquels devra lutter la ministre de la Culture après lecture du rapport Béthenod, attendu en mars 2008, la capitale continue de faire des miracles.
Vivier inépuisable de vendeurs, l'Hexagone a offert en 2007 quelques étoiles «bluffantes» : des ivoires de la collection Dormeuil (Sotheby's) aux frais Miró et Picasso de la collection André Lefèvre (au moins 20 M€ attendus ce soir à Drouot, SVV Aguttes) ; de l'École de Paris défendue médiatiquement par Alain Delon (SVV Cornette de Saint-Cyr) au roman-fleuve du libraire Pierre Berès (Pierre Bergé & Associés). Drouot, notre navire amiral qui réunit 74 SVV (Société de ventes volontaires) jouit d'une image de marque reconnue à l'étranger comme Hermès ou Vuitton. Comme en 2006, elle devrait dépasser encore une fois ce soir, grâce à l'art moderne et à sa pénurie de grands tableaux qui partent tous à New York ou à Moscou, la barre symbolique des 500 M€. Le marché français a donc plutôt bonne mine.
«Paris n'est plus la petite succursale de province d'antan, comme lorsque nous, concurrents anglo-saxons, sommes arrivés avec la réforme du monopole des commissaires-priseurs en 2000 », se réjouit François Curiel, PDG de Christie's Europe et président du directoire de Christie's France. « Dans la géographie des marchés prospères, il faut désormais compter avec Paris. Pour la première fois, des collectionneurs issus des marchés émergents que sont Hongkong ou la Russie, voire des bastions de la finance que sont Londres et New York, ont misé sur Paris pour vendre leurs biens au mieux.» Mis à part le chiffre global de Drouot, la maison de François Pinault reste pour la 5e année consécutive la première maison de ventes en France avec 185,90 M€ à elle toute seule. Soit un léger recul de -7,4% si l'on comptabilise le coup de théâtre de la vente Dray (59,70 M€ d'Art déco en 2006). Ou une progression de + 32%, si l'on ôte ce résultat qui fausse un peu la donne tant il est exceptionnel.
Tout de suite derrière Christie's France, les 7 associés d'Artcurial totalisent 125 M€, avec les nouvelles ventes d'Artcurial Deauville, soit une augmentation de + 25% (112 ventes dont 98 cataloguées, plus de 35 000 objets et près de 50 collections petites et grandes). Loin devant Tajan (autour de 70 M€ contre 72 M€ en 2006) et Piasa (48,70 M€, soit + 34%). En attendant les premières ventes du 20 janvier à Shanghaï d'Artcurial Chine (4 à 6 M€ attendus), joint-venture franco-chinois né à l'automne, la maison de ventes Artcurial qui « veut continuer à se positionner comme une oasis culturelle dans un océan d'argent », poursuit sa percée en art moderne et contemporain, avec un bond de + 36% (3,23 M€ pour les Iris jaunes de Monet, Collection Alice Tériade, le 20 octobre à l'Hôtel Dassault).
Avec une remontée spectaculaire de + 92% par rapport à 2006, Sotheby's France et son nouveau PDG venu de Beaubourg et du sérail politico-culturel, l'énarque Guillaume Cerutti affiche un chiffre de 119 M€ (contre 62,60 M€ en 2006). Il traduit bien la réorientation de la firme américaine longtemps défiante vis-à-vis de Paris et de son potentiel. Signe marquant, lundi, pour la première fois, le président de Sotheby's, le tout-puissant Bill Ruprecht est venu en personne présenter le bilan positif de Paris. « On ne veut pas être la plus grosse maison de ventes du monde, ni même de Paris. Ce que nous voulons, c'est vendre le meilleur de l'art », a-t-il lancé à l'adresse de son grand rival international. Si l'ouverture de la France à la concurrence a été un formidable coup de fouet depuis la loi du 10 juillet 2000, cela ne suffit pas. L'Amérique garde le monopole des marchés les plus lucratifs que sont l'art moderne et contemporain. La mondialisation attise le phénomène.
Après avoir auditionné plus de 60 acteurs du marché, Martin Béthenod, commissaire général de la FIAC, devra dans son rapport dessiner les pistes d'avenir pour une France plus compétitive.
Valérie Duponchelle et Béatrice de Rochebouët
BG
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Libellés : marché de l'art
mercredi 19 décembre 2007
La culture française n'est pas morte pour tout le monde !
(lemonde.fr - mardi 18 décembre 2007)
Où sont passés les Proust, Sartre, Ravel et autres Truffaut ? Qui est capable de citer un artiste français internationalement reconnu qui ne soit pas Johnny Hallyday ? Le journaliste Don Morrison du Time Magazine a mis le feu aux poudres en proclamant "La mort de la culture française" dans son édition du 3 décembre.
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LE FANTASME "ÉMOUSTILLANT" DU DÉCLIN FRANÇAIS
Un constat accablant qui a provoqué une onde de choc dans la presse française et sur la Toile. Pour Laure Jareau de Nonfiction.fr, "la critique est parfois facile et les arguments ne sont pas toujours convaincants, mais on voit dans cet article comment la France et ses artistes sont perçus à l'étranger : un petit village gaulois résistant encore et toujours à l'envahisseur". Et le premier des Gaulois à s'être emporté n'est autre que l'académicien Maurice Druon. "Non, la culture française n'est pas morte !" clame-t-il dans une tribune du Figaro. "Ça recommence. Tous les quatre ou cinq ans, les Etats-Unis sont pris d'une fièvre antifrançaise que l'un de leurs grands médias se charge de communiquer à l'univers." Toujours, dit-il, les attaques sont guidées par la même confusion entre culture et divertissement. Or "la culture n'est pas dictée par le box office de la semaine", martèle le gardien du temple.
Même son de cloche sur la plateforme de blogs du Guardian. "Pour certains Américains, il n'y a rien de plus émoustillant" que le fantasme du déclin français, ironise la chroniqueuse Agnès Poirier. Et si la littérature française s'exporte mal aux Etats-Unis malgré la densité de sa production annuelle, c'est surtout parce que "le pays s'est barricadé entre quatre murs et a perdu son intérêt pour le monde extérieur", écrit-elle. Seuls 2,1% des livres publiés outre-Atlantique sont des traductions. Une forme de "chauvinisme" auquel Agnès Poirier oppose la "curiosité des lecteurs français".
D'ailleurs, renchérit Bernard-Henri Lévy, dans les colonnes du Guardian, "le discours des Américains sur la culture française en dit bien plus long sur eux que sur nous". En d'autres termes, c'est le discours de la culture dominante. Et surtout un discours auto-justificateur. Pourquoi ? D'abord, répond l'auteur d'American Vertigo, parce qu'"une culture qui n'intéresse pas les Américains est par définition faible". Ensuite, parce que "les Américains n'ont jamais tort", qu'à leurs yeux,"l'art n'est rien d'autre que l'industrie de l'art" et qu'un art qui brille, c'est avant tout un art qui s'exporte.
"L'IDÉE MÊME DE CHEF-D'OEUVRE A DISPARU"
A cet égard, Don Morrison évoque bien sûr Michel Houellebecq, auteur des Particules élémentaires et l'un des rares écrivains du cru à faire parler de lui à l'étranger. Mais quid de la vitalité de la production musicale et architecturale hexagonale ? Que ce soit "Daft Punk, Stardust, Etienne de Crecy ou Mojo, toutes les grandes figures de la French House sont internationalement respectées", souligne le correspondant de The Independent à Paris, John Lichfield. Sans oublier l'architecte Jean Nouvel, qui s'apprête à construire une nouvelle tour en verre à Manhattan, ou encore Christian de Portzamparc qui a pensé le "design" du futur musée du cinéma à Hollywood.
Or, la perception qu'ont les Américains de la culture française tient en une équation simple selon le chroniqueur littéraire du Nouvel Observateur, Didier Jacob : "De Gaulle+Sartre+la baguette+les seins de Sophie Marceau=la culture de la France." Le second problème, relève-t-il sur son blog Rebuts de presse, c'est que l'hebdomadaire américain "fait référence à une conception de la culture aujourd'hui largement dépassée". Il n'y a pas plus de Molière en France aujourd'hui, que d'Henry James aux Etats-Unis et, dans l'Hexagone comme partout, "l'idée même de chef-d'œuvre a disparu dans la seconde moitié du XXe siècle. Proust aujourd'hui n'aurait pas de sens. Ni Shakespeare, d'ailleurs", écrit le journaliste.
Finalement, c'est dans la diversité que réside la richesse nouvelle de la culture française. Don Morrison cite Yasmina Reza, Marjane Satrapi, Diam's et Abd Al-Malik comme autant de figures dynamiques d'une France mondialisée. "Adoptons la recette multiculturelle et nous serons sauvés", résume Antoine Compagnon dans une tribune du Monde et, conclut-il, "faisons surtout le pari, pour démentir tous les Perry Anderson et Don Morrison, que le roman de la France contemporaine est sous presse".
E.S.
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Libellés : culture, Time magazine
mardi 18 décembre 2007
Qui sera la Capitale Européenne de la Culture en 2013?
La ville désignée par l’Union Européenne le sera pour une période d’un an. Cette année sera l’occasion pour elle de développer sa vie culturelle et de créer une grande dynamique dans de nombreux domaines pour elle et pour toute sa région.
Pour mémoire, trois villes françaises ont déjà obtenu le titre de Capitale Européenne de la Culture, Paris en 1989, Avignon en 2000 et Lille en 2004.
Quelle sera la prochaine ? Notons que sept villes françaises sont en compétition (avec d’autres villes Européenne) pour le titre de Capitale Européenne de la culture : Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice, Saint Etienne, Strasbourg et Toulouse.
Le projet a été lancé en novembre dernier, la phase de présélection doit avoir lieu aujourd’hui (18 décembre) et la seconde mi-avril (après les élections municipales). Les villes choisies devront ensuite remettre un programme complet et un budget prévisionnel en septembre 2008, pour une décision finale en octobre 2008.
Chaque ville vous propose son projet pour remporter la compétition :
Toulouse 2013
Nice 2013
Strasbourg 2013
Lyon 2013
Saint-Etienne 2013
Bordeaux 2013
Marseille 2013
A suivre…
LB
(source photo LB)
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dimanche 16 décembre 2007
Le Qatar sera le nouveau sponsor du Prix de l'Arc de triomphe, à Longchamp
Le Qatar va aider la France à améliorer son rang dans la compétition intense que se livrent les grands pays hippiques, à coups de millions d'euros et de dollars, pour attirer les meilleurs champions sur leurs hippodromes.
Depuis plusieurs années, France Galop, société mère des courses de galop, fait appel à des sponsors, en particulier pour les courses les plus prestigieuses comme le Prix de l'Arc de triomphe, couru début octobre à Longchamp. Cette course est considérée comme le championnat du monde des pur-sang.
A partir de 2008, le Qatar Racing and Equestrian Club (QREC), qui dépend du gouvernement qatari, sera le nouveau sponsor de l'épreuve, selon un accord conclu mercredi 12 décembre. L'allocation aux gagnants, 2 millions d'euros (dont un peu plus de la moitié au vainqueur), sera doublée, à 4 millions. L'accord vaut pour cinq ans.
Selon le communiqué de France Galop, l'Arc de triomphe devient ainsi "la course sur gazon la mieux dotée du monde". Edouard de Rothschild, président de France Galop, évoque un "événement majeur pour les courses dans le monde".
Au terme de l'échéance 2007, le groupe hôtelier Lucien Barrière n'avait pas renouvelé le contrat par lequel il sponsorisait "l'Arc" depuis 1999. Depuis, les dirigeants des courses, confrontés à la concurrence d'événements apportant plus de notoriété aux investisseurs, avaient du mal à trouver un sponsor qui réponde à leurs exigences : une durée assez longue et une hausse des allocations, pour rester dans le peloton de tête mondial. "A 2 millions d'euros, on avait décroché", reconnaît Louis Romanet, directeur général de France Galop.
Ce partenariat avec un acteur public, "plus sécurisant" selon la formule de M. Romanet, va également au-delà d'un simple accord financier. Le directeur général de France Galop indique ainsi que la France "domine l'élevage mondial" d'arabes de course, pour l'essentiel regroupés dans le Sud-Ouest. Or le Qatar est friand de courses de chevaux arabes.
Les deux pays vont donc coopérer pour développer cette activité et une course de chevaux arabes sera organisée à Longchamp le jour de "l'Arc de triomphe" : il s'agira de la Qatar Arabian World Cup, qui deviendra la course la mieux dotée du monde pour ces chevaux, avec 350 000 euros.
Enfin le cheikh Mohamed Bin Faleh Al-Thani, vice-président du QREC, indique dans un communiqué que ce partenariat s'inscrit aussi, pour son pays, dans la mise en oeuvre d'un "programme de développement ambitieux pour les courses de pur-sang".
(paru dans le monde du 15 décembre)
Culturellement vôtre,
CS pour Franche Culture
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jeudi 13 décembre 2007
Gestion des grands chantiers culturels
Cette piètre gestion inquiète et n'est plus supportable pour les finances du ministère des finances note Mr Séguin.
Ce rapport met en lumière que, dans une certaine mesure, les dépenses publiques sont mal gérées. La culture a besoin de renouveau, et les grands chantiers permettent d'y contribuer. Il est donc nécessaire de mieux organiser, plannifier la gestion des finances dédiées à la culture.
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Focus sur le marché de l'art
Voici un podcast très intéressant de Hedwige Chevrillon (BFM) sur la marché de l’art et des sociétés de vente aux enchères. Elle reçoit Guillaume Cerruti Président de Sotheby's France (Sotheby's est une société célèbre de vente aux enchères). Ils abordent l’état de ce marché en général, des freins auxquels sont confrontés les sociétés de vente aux enchères françaises (par exemple : certaines œuvres sont classées « trésor national » et ne peuvent donc pas sortir du territoire, et freins fiscaux…), les conséquences d’un euro fort ou d’un euro faible…
http://www.1001podcast.com/podcast/BFM/channel6/20071210_guillaume_cerutti_bfm.mp3
BG
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Libellés : marché de l'art, ventes aux enchères
mercredi 12 décembre 2007
La culture peine à rivaliser avec la realpolitik
"Vous n'avez ici que des amis, Excellence" promettait mardi au Ritz Roland Dumas (ancien occupant du Quai d'Orsay sous François Mitterand) à Mouammar Khadafi en présence d'une centaine de personnalités conviées par une invitation mentionnant la "Grande rencontre culturelle en présence du Guide". Un article du Monde mentionne que "l'ancien ministre (UDF) des affaires étrangères Hervé de Charette, le directeur de l'Institut du monde arabe, Dominique Baudis, le journaliste Jean Bothorel, l'écrivain chiraquien Denis Tillinac, Me François Gibault, auteur de la biographie en trois tomes de Louis-Ferdinand Céline, de nombreux diplomates et quelques éditeurs [ont] accepté l'invitation au palace. [...] L'université Paris-IV était bien représentée, avec Edmond Jouve, professeur de science politique à la Sorbonne, qui a interrogé le Guide dans Le Concert des nations (Archipel, 2004) et dirigé la thèse d'Aïcha, la fille du colonel, et André Laronde, professeur d'histoire grecque et directeur des fouilles françaises en Libye depuis 1981. On croise aussi Marie Dabadie, journaliste et secrétaire de l'Académie Goncourt, Arnaud d'Hauterives, secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts, et le producteur Tarek Ben Ammar."
Il faut savoir que les relations publiques du Colonel sont assurées par l'OPA (Organisation de la Presse Africaine), agence de communication suisse spécialisée dans le redressement d'image des régimes de cet acabit. Pierre Assouline avait bien pressenti la teneur de cette "grande rencontre", prétexte selon lui à une mascarade durant laquelle Khadafi allait imposer ses considérations aux intellectuels français.
Et pour cause, elle n'eut de "culturelle" que le nom, les thèmes évoqués s'étant plutôt avérés d'ordre géopolitique : Euro contre dollar (Khadafi espère que le premier empêche le second de financer des programmes militaires), Chine contre Etats-Unis (Khadafi souligne l'importance de la première, dont il félicite la "souplesse à pénétrer les marchés avec des produits à bas prix", pour contrebalancer la puissance du second), mines antipersonnel (qu'il faudrait selon lui réhabiliter puisqu'il s'agit "d'une arme défensive, pas offensive").
Enfin, la culture s'est anecdotiquement invitée dans cette manifestation qui en faisait originellement l'objet. Khadafi a ainsi dédicacé ses romans et recueils de poèmes, ses trois tomes du Livre Vert, et ses Escapades en Enfer. C'est à peu près tout.
Et tout le monde était content. Il faut croire que même les intellectuels s'accordent à penser qu'on peut bien faire des sacrifices à la culture et aux droits de l'homme pour dix milliards de dollars de contrats...
Realpolitik oblige, the Khadafi show "must" go on...
E.S.
Source: lemonde.fr
Source: La République des Livres
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L.S.
Source photo : http://www.artfacts.net/artistpics/2312.jpg
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Libellés : Architecture