La Fuite en Egypte coûte cher...

C'est dans le contexte de la remise du rapport Rigaud par le Ministre de la Culture sur l'inalénabitité des oeuvres publiques que Franche Culture remet en mémoire l'affaire de la Fuite en Egypte de Poussin (toile acquise l'année dernière grâce au mécénat).

Cette toile fait partie de notre patrimoine culturel et artistique et est une pièce importante de la peinture de française, cela qu'il fallait tout faire pour garder ce tableau dans nos frontière. La disparition de cette oeuvre aurait été une perte pour notre patrimoine.

A l'heure où de nombreuses oeuvres devraient rester sur le territoire, la mobilisation pour sauvegarder cette oeuvre a été importante (ainsi que son prix!).

C'est en effet, plusieurs entités qui ont aidé à la conservation du tableau : la ville de Lyon, le ministère de la Culture et de la Communication, le musée du Louvre, le Conseil régional de Rhône-Alpes, la Fondation Léa et Napoléon Bullukian, la Fondation d’entreprise Gaz de France, AXA, Total, la Caisse d’épargne Rhône-Alpes, le Crédit agricole Centre-Est, le Groupe Webhelp, BioMérieux, la CIC lyonnaise de banque, GL Events, Mazars, Seb, Toupargel, GFC Construction, Siparex, JC Decaux, le Cabinet Bonnet.

On alors assisté à l'association des collectivités territoriales, des fondations, des entreprises et l’un des plus prestigieux musées du monde, le Louvre, avec un objectif commun : la sauvegarde de notre patrimoine.

Quant au prix : la bagatelle de 17 millions d’euros ont été nécessaires !

L'oeuvre sera présentée à Lyon à compter du 15 février 2008 et appartient en commun à la collection de ce musée des Beaux-Arts de Lyon et au Louvre.

Espérons que le nouveau rapport de Madame Albanel puisse permettre d'éviter que de nouvelles affaires de ce type se reproduisent.

Notons que les mécènes ont été reçus par Madame Albanel le 4 février dernier (le discours).

LB

Source photo la tribune de l'art